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xiques généraux, les deux principales variétés sont :
a) L’acide cyanhydrique. C’est un liquide à odeur d’amandes amères qui est d’une

grande toxicité. L’acide cyanhydrique et ses dérivés agissent sur les tissus et les
rendent inaptes à fixer l’oxygène. La forme suraiguë ne dure que trois ou quatre
minutes. En quelques secondes le sujet tombe à terre. Il est paralysé de ses
membres inférieurs, sa cage thoracique se fixe en état d’expiration forcée, ses
mouvements deviennent saccadés puis s’arrêtent, tandis que le cœur continue
à battre quelques instants.
b) L’oxyde carbone. L’oxyde de carbone n’a jamais été utilisé comme gaz de
combat car il est difficilement liquéfiable. De plus sa densité inférieure à 1.0
nécessiterait l’ajout de vapeurs lourdes. L’oxyde de carbone est un produit
constant de la déflagration de la poudre, son rôle est donc considérable
comme agent d’asphyxie. Les victimes ont été nombreuses pendant la dernière
guerre mondiale à cause du gaz se dégageant des poudres sans fumée ou de
l’explosion des obus à mélinite (acide picrique) ou à tolite (dérivé nitré du toluène).
1 kilogramme de mélinite fournit 500 litres d’oxyde de carbone et 1 kilogramme
de tolite 600 à 800 litres d’oxyde de carbone.
L’action de ce gaz est foudroyante et produit chez les victimes une syncope
pouvant être mortelle. Les abris de mitrailleuse peuvent être infectés par l’oxyde
de carbone ainsi que les abris soumis à bombardements.

Comment reconnaître une attaque aux gaz :
Plaçons-nous dans le cas où les personnes sont démunies de masque à gaz.
Le signe qui peut éveiller l’attention, c’est l’odeur. Si l’air sent la moutarde, l’ypérite
s’est répandue c’est un gaz vésicant. Le chlore sent l’eau de javel ; le phosgène,
le foin pourri ; la chloropicrine le pain d’épice et enfin la lewisite (dérivé de l’arsine)
sent l’essence de géranium.

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