Page 46 - Brochure
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l’exclusion des vésiqués
Tout d’abord le gazé doit être sorti de la zone toxique aussi rapidement que
possible et être dirigé vers une zone où il pourra être traité. Le traitement est
celui d’une brûlure. Éviter tout refroidissement surtout si la température est basse.
De préférence les victimes doivent être prises en charge par des infirmiers ou
des secouristes. Apparition de phénomènes inflammatoires comme érythèmes,
œdèmes, apparition de vésicules et parfois nécroses accompagnées d’une gêne
respiratoire.
Les gazés doivent être sortis de la zone toxique, et être évacués rapidement.
Il faut les faire respirer dans un masque à gaz s’ils n’en n’ont pas, ou au travers
d’un linge épais et humide. Il faut leur enlever leurs vêtements, au moins ceux qui
ont été en contact avec le gaz ainsi que leurs chaussures. Il faut leur faire respirer
un air enrichi en oxygène. Enlever l’excès de liquide toxique (buvard, coton etc).
Neutraliser le toxique restant en frictionnant avec l’onguent du Service de Santé
des Armées. En cas d’absence de cet onguent, l’emploi de chlorure de chaux
pourra être prescrit. Si les yeux sont touchés, un lavage pourra être pratiqué.
On utilisera pour ce faire du permanganate de potassium, du bicarbonate de
soude ou de l’eau salée. Si le patient est traité tardivement les conséquences
peuvent être difficilement réparables.
Pour les vésiqués
Le toxique entre au contact du tissu et ensuite il commence sa pénétration.
Les personnes contaminées par ces gaz ne se rendent pas compte immédiatement
s’ils sont contaminés ce qui est psychologiquement une épreuve pour les
soldats. Il faut minimiser la respiration afin de ne pas accentuer le phénomène,
faire gargariser la bouche de la victime avec de l’eau bicarbonatée et lui rincer
les yeux avec du bicarbonate de sodium. Si la peau est attaquée il faut laver la
victime à l’eau et au savon. Le patient pourra retourner au combat après quelques
semaines mais pourra ressentir les effets de ces gaz toute sa vie durant.
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Tout d’abord le gazé doit être sorti de la zone toxique aussi rapidement que
possible et être dirigé vers une zone où il pourra être traité. Le traitement est
celui d’une brûlure. Éviter tout refroidissement surtout si la température est basse.
De préférence les victimes doivent être prises en charge par des infirmiers ou
des secouristes. Apparition de phénomènes inflammatoires comme érythèmes,
œdèmes, apparition de vésicules et parfois nécroses accompagnées d’une gêne
respiratoire.
Les gazés doivent être sortis de la zone toxique, et être évacués rapidement.
Il faut les faire respirer dans un masque à gaz s’ils n’en n’ont pas, ou au travers
d’un linge épais et humide. Il faut leur enlever leurs vêtements, au moins ceux qui
ont été en contact avec le gaz ainsi que leurs chaussures. Il faut leur faire respirer
un air enrichi en oxygène. Enlever l’excès de liquide toxique (buvard, coton etc).
Neutraliser le toxique restant en frictionnant avec l’onguent du Service de Santé
des Armées. En cas d’absence de cet onguent, l’emploi de chlorure de chaux
pourra être prescrit. Si les yeux sont touchés, un lavage pourra être pratiqué.
On utilisera pour ce faire du permanganate de potassium, du bicarbonate de
soude ou de l’eau salée. Si le patient est traité tardivement les conséquences
peuvent être difficilement réparables.
Pour les vésiqués
Le toxique entre au contact du tissu et ensuite il commence sa pénétration.
Les personnes contaminées par ces gaz ne se rendent pas compte immédiatement
s’ils sont contaminés ce qui est psychologiquement une épreuve pour les
soldats. Il faut minimiser la respiration afin de ne pas accentuer le phénomène,
faire gargariser la bouche de la victime avec de l’eau bicarbonatée et lui rincer
les yeux avec du bicarbonate de sodium. Si la peau est attaquée il faut laver la
victime à l’eau et au savon. Le patient pourra retourner au combat après quelques
semaines mais pourra ressentir les effets de ces gaz toute sa vie durant.
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