Page 39 - memoire_lelouch
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s du début du combat, la voix off du réalisateur lui-même prend position sur la
séquence : « tous ceux qui étaient présent dans la cour de l'hôpital de Verdun
sont formels. Il neigea abondamment quand Henri Fortin boxa contre Kid Marcel. »
Lelouch souhaite ainsi mêler à nouveau petite et grande Histoire. Le combat de
boxe peut paraître anecdotique, mais cette séquence retrace l'atmosphère d'une
époque. Celui-ci s'interrompt par le contrechamp d'un soldat, qui sonne la cloche
pour annoncer la fin de la Première Guerre. La caméra alterne alors des plans sur
la foule ou sur les joueurs du match (cadré en gros plan et chantant la
marseillaise). La fiction et la réalité s’imbriquent à nouveau, puisque la voix off
omnisciente du réalisateur indique que « c'est la dernière fois qu'Henri Fortin
participe à un match de boxe. Mais çà, c'est déjà une autre histoire. »
Nous entrons alors dans la séquence suivante, lorsque cette phrase se
termine. Celle-ci met en scène deux nouveaux personnages : Élise Renoir une
danseuse et André Ziman, un critique (également avocat) qui vont tomber amoureux
(Michel Boujenah et Alexandra Martines).La caméra est mobile pour suivre le
déplacement de la danseuse, qui interprète la vie de Cosette sous forme de ballet.
La musique renforce l'intimité de la séquence. L'idylle entre cette danseuse et le
critique intervient dès la fin de la représentation. La mise en scène insiste alors sur
l'intimité en cadrant en plan rapproché et champ- contrechamp les deux
protagonistes.
Le critique cache d'abord en fait son admiration pour celle-ci :
« Écoutez, prenez mon carnet (…) Peut-être que je ne sais plus lire… ».
Ce stratagème a pour but d'attiser la curiosité de la danseuse. Le regard ému de
celle-ci fait comprendre que le critique admire la danseuse et la femme :
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire 37
séquence : « tous ceux qui étaient présent dans la cour de l'hôpital de Verdun
sont formels. Il neigea abondamment quand Henri Fortin boxa contre Kid Marcel. »
Lelouch souhaite ainsi mêler à nouveau petite et grande Histoire. Le combat de
boxe peut paraître anecdotique, mais cette séquence retrace l'atmosphère d'une
époque. Celui-ci s'interrompt par le contrechamp d'un soldat, qui sonne la cloche
pour annoncer la fin de la Première Guerre. La caméra alterne alors des plans sur
la foule ou sur les joueurs du match (cadré en gros plan et chantant la
marseillaise). La fiction et la réalité s’imbriquent à nouveau, puisque la voix off
omnisciente du réalisateur indique que « c'est la dernière fois qu'Henri Fortin
participe à un match de boxe. Mais çà, c'est déjà une autre histoire. »
Nous entrons alors dans la séquence suivante, lorsque cette phrase se
termine. Celle-ci met en scène deux nouveaux personnages : Élise Renoir une
danseuse et André Ziman, un critique (également avocat) qui vont tomber amoureux
(Michel Boujenah et Alexandra Martines).La caméra est mobile pour suivre le
déplacement de la danseuse, qui interprète la vie de Cosette sous forme de ballet.
La musique renforce l'intimité de la séquence. L'idylle entre cette danseuse et le
critique intervient dès la fin de la représentation. La mise en scène insiste alors sur
l'intimité en cadrant en plan rapproché et champ- contrechamp les deux
protagonistes.
Le critique cache d'abord en fait son admiration pour celle-ci :
« Écoutez, prenez mon carnet (…) Peut-être que je ne sais plus lire… ».
Ce stratagème a pour but d'attiser la curiosité de la danseuse. Le regard ému de
celle-ci fait comprendre que le critique admire la danseuse et la femme :
Claude LELOUCH : une vision intimiste de L’Histoire 37