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si, dans la séquence où les Allemands recherchaient les enfants juifs dans les
classes, c'est également un événement que Lelouch a connu (le petit garçon
incarnant le personnage de Jean-François Duvivier ; qui joue dans les Uns et les
Autres, est le fils du réalisateur). Pour l'anecdote, Il convient de noter que celui-ci
fut un enfant juif et qui survécut en se réfugiant dans les cinémas. Par ailleurs,
si d'en Partir Revenir le réalisateur traite une nouvelle fois de la persécution des
juifs, il tient à témoigner d’une période qu'il a bien connu. Claude Lelouch est
également quelqu’un qui croit à la réincarnation.
De plus, dans les trois films le spectateur retrouve une allusion à son goût
pour la musique. En ce sens, les Uns les Autres peuvent se voir comme un
hommage à la comédie musicale (bien que la tonalité du film soit grave avec la
thématique de la Seconde Guerre Mondiale) ; à la différence de Partir Revenir et
Les Misérables qui sont plus des films « symphoniques ».
Toutefois, le film qui contient certainement le plus d’aspect
autobiographique, c'est Les Misérables. Dès la première partie du film, un plan
résume l'enfance de Claude Lelouch : celui où Henri Fortin fils se cache en
admiration derrière l’écran de cinéma.
En effet, le réalisateur passait la plupart de son temps au cinéma. Aussi,
Henri Fortin junior est témoin de match de boxe. Ceci est un nouveau parallèle
avec le réalisateur : pour lui, la boxe est la métaphore de la vie. C'est un sport
qu'il connut très jeune. Toutefois pour expliquer qu'il est passionné de cinéma,
Claude Lelouch affirme que ce qu'il a vu dès la naissance : c'est la caméra de son
père qui le filmait ! La première chose qu’il a vue en ouvrant les yeux c'est donc
un objectif de caméra.23 Aussi, dans Les Misérables le couple des ziman (interprété
respectivement par Alexandra Martines et Michel Boujenah) est la « projection » des
parents du metteur en scène. La mère de Claude Lelouch, catholique se convertit
au judaïsme par amour pour son mari, comme la danseuse Élise Renoir.
23 Explication tiré du documentaire Les treize vies du chat Lelouch réalisé par Daniel Costelle.1999 64
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire.
classes, c'est également un événement que Lelouch a connu (le petit garçon
incarnant le personnage de Jean-François Duvivier ; qui joue dans les Uns et les
Autres, est le fils du réalisateur). Pour l'anecdote, Il convient de noter que celui-ci
fut un enfant juif et qui survécut en se réfugiant dans les cinémas. Par ailleurs,
si d'en Partir Revenir le réalisateur traite une nouvelle fois de la persécution des
juifs, il tient à témoigner d’une période qu'il a bien connu. Claude Lelouch est
également quelqu’un qui croit à la réincarnation.
De plus, dans les trois films le spectateur retrouve une allusion à son goût
pour la musique. En ce sens, les Uns les Autres peuvent se voir comme un
hommage à la comédie musicale (bien que la tonalité du film soit grave avec la
thématique de la Seconde Guerre Mondiale) ; à la différence de Partir Revenir et
Les Misérables qui sont plus des films « symphoniques ».
Toutefois, le film qui contient certainement le plus d’aspect
autobiographique, c'est Les Misérables. Dès la première partie du film, un plan
résume l'enfance de Claude Lelouch : celui où Henri Fortin fils se cache en
admiration derrière l’écran de cinéma.
En effet, le réalisateur passait la plupart de son temps au cinéma. Aussi,
Henri Fortin junior est témoin de match de boxe. Ceci est un nouveau parallèle
avec le réalisateur : pour lui, la boxe est la métaphore de la vie. C'est un sport
qu'il connut très jeune. Toutefois pour expliquer qu'il est passionné de cinéma,
Claude Lelouch affirme que ce qu'il a vu dès la naissance : c'est la caméra de son
père qui le filmait ! La première chose qu’il a vue en ouvrant les yeux c'est donc
un objectif de caméra.23 Aussi, dans Les Misérables le couple des ziman (interprété
respectivement par Alexandra Martines et Michel Boujenah) est la « projection » des
parents du metteur en scène. La mère de Claude Lelouch, catholique se convertit
au judaïsme par amour pour son mari, comme la danseuse Élise Renoir.
23 Explication tiré du documentaire Les treize vies du chat Lelouch réalisé par Daniel Costelle.1999 64
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire.
