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a que ce dernier avait eu droit aux honneurs du patron et de
toute l’assistance puisqu’on l’avait accueilli par un franc :
— Boanjorn Albert.
— Bien le bonjour la compagnie ! Avait répondu le vieux
en s’arrêtant entre les tables pour fixer Giordano d’un œil
méfiant.
— Bonjour. Lui fit l’ophtalmo poli.
Albert le regarda un moment sans bouger, puis fit quelques
pas dans sa direction avant de se poster devant lui. Nicolas se
sentit soudainement mal à l’aise. Peut-être s’était-il installé à sa
place ? À son âge, on n’aimait sûrement pas changer ses
habitudes.
— Voulez-vous que je me pousse monsieur ? Je peux
m’assoir ailleurs.
— Toi, tu n’es pas d’ici ? Lui répondit l’homme d’une voix
grave.
— Non. Enfin, j’ai quand même grandi à Carigoules.
— Aquela pi9 ! Un ancien qui revient, ça m’intéresse. Je
peux m’assoir avec toi.
— Je vous en prie.
Le vieil homme s’installa pendant que le patron déposa un
café devant Nicolas et un ballon de blanc devant Albert qui
n’avait pourtant rien commandé.
— Coma tu t’appelles ? Lui demanda le vieux.
— Nicolas Giordano.
— Giordano, Giordano… Tu ne serais pas le fils du
toubib par hasard ?
— Si, c’est ça.
— Oh Louis ! Cria-t-il à l’attention du proprio. On a le fils
Giordano avec nous. Tu te souviens de son père, le
rital qui nous soignait !
9ça alors
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toute l’assistance puisqu’on l’avait accueilli par un franc :
— Boanjorn Albert.
— Bien le bonjour la compagnie ! Avait répondu le vieux
en s’arrêtant entre les tables pour fixer Giordano d’un œil
méfiant.
— Bonjour. Lui fit l’ophtalmo poli.
Albert le regarda un moment sans bouger, puis fit quelques
pas dans sa direction avant de se poster devant lui. Nicolas se
sentit soudainement mal à l’aise. Peut-être s’était-il installé à sa
place ? À son âge, on n’aimait sûrement pas changer ses
habitudes.
— Voulez-vous que je me pousse monsieur ? Je peux
m’assoir ailleurs.
— Toi, tu n’es pas d’ici ? Lui répondit l’homme d’une voix
grave.
— Non. Enfin, j’ai quand même grandi à Carigoules.
— Aquela pi9 ! Un ancien qui revient, ça m’intéresse. Je
peux m’assoir avec toi.
— Je vous en prie.
Le vieil homme s’installa pendant que le patron déposa un
café devant Nicolas et un ballon de blanc devant Albert qui
n’avait pourtant rien commandé.
— Coma tu t’appelles ? Lui demanda le vieux.
— Nicolas Giordano.
— Giordano, Giordano… Tu ne serais pas le fils du
toubib par hasard ?
— Si, c’est ça.
— Oh Louis ! Cria-t-il à l’attention du proprio. On a le fils
Giordano avec nous. Tu te souviens de son père, le
rital qui nous soignait !
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