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petit souffle et la caresse du tissu sur l’extrémité de ses mame-
lons les rendirent légèrement durs et érectiles. Un frisson parcou-
rut toute sa verticalité et s’immobilisa sur son bas ventre. Elle re-
garda à droite, puis à gauche pour s’assurer que personne n’avait
remarqué cette tension sexuelle alors qu’elle se trouvait dans la
grande salle de bain de son manoir. Seule. Son index glissa len-
tement dans sa petite culotte et comme dans un rêve, le visage
d’Alex lui apparut.
Tony
Tout l’entourage de Tony le trouvait bel homme ; en réalité il ne
l’était pas vraiment, mais il faisait illusion. Il n’avait rien dans
le visage qui le distinguait d’un autre Tony. Une bouche de por-
trait robot, des yeux bleus d’un bleu plutôt bleu, un nez doté de
narines de taille suffisante pour respirer et des petites oreilles. Il
était relativement imberbe, même si au bout de 15 jours certaines
zones de sa peau venaient à s’empiloser. Tony faisait 1m92, plutôt
mince, des épaules assez angulaires et une cambrure légèrement
marquée pour ne pas que l’on distingue son cul singulièrement
plat ! Il portait régulièrement des polos et en remontait le col. Des
frocs slims de couleurs diverses et variées auxquels il faisait un
léger ourlet et des pulls plutôt en cachemire noués négligemment
sur ses pectoraux très succinctement dessinés. Tony avait 35 ans
et ressemblait à son paternel comme deux gouttes de Mercurey.
Un père qu’un grand nombre de femmes trouvait tout aussi bel
homme. Sa maman, elle, était partie un jour sans rien dire, éva-
porée, mélangée à l’air, plus rien. Depuis toujours à la maison,
il fallait être un mâle et même lors de la disparition de Louise,
sa mère, le quotidien changea à peine. Lui et Bernard, son papa,
en avaient parlé une fois ou deux, mais elle était partie, c’était
comme ça. Elle ne les aimait sûrement pas assez pour continuer
à vivre avec eux, c’était comme ça. Que pouvaient-ils y faire ?
Bernie avait essayé d’élever son fils comme il le pouvait. Tennis
le lundi soir et match le dimanche matin. Solfège le mercredi 10h
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lons les rendirent légèrement durs et érectiles. Un frisson parcou-
rut toute sa verticalité et s’immobilisa sur son bas ventre. Elle re-
garda à droite, puis à gauche pour s’assurer que personne n’avait
remarqué cette tension sexuelle alors qu’elle se trouvait dans la
grande salle de bain de son manoir. Seule. Son index glissa len-
tement dans sa petite culotte et comme dans un rêve, le visage
d’Alex lui apparut.
Tony
Tout l’entourage de Tony le trouvait bel homme ; en réalité il ne
l’était pas vraiment, mais il faisait illusion. Il n’avait rien dans
le visage qui le distinguait d’un autre Tony. Une bouche de por-
trait robot, des yeux bleus d’un bleu plutôt bleu, un nez doté de
narines de taille suffisante pour respirer et des petites oreilles. Il
était relativement imberbe, même si au bout de 15 jours certaines
zones de sa peau venaient à s’empiloser. Tony faisait 1m92, plutôt
mince, des épaules assez angulaires et une cambrure légèrement
marquée pour ne pas que l’on distingue son cul singulièrement
plat ! Il portait régulièrement des polos et en remontait le col. Des
frocs slims de couleurs diverses et variées auxquels il faisait un
léger ourlet et des pulls plutôt en cachemire noués négligemment
sur ses pectoraux très succinctement dessinés. Tony avait 35 ans
et ressemblait à son paternel comme deux gouttes de Mercurey.
Un père qu’un grand nombre de femmes trouvait tout aussi bel
homme. Sa maman, elle, était partie un jour sans rien dire, éva-
porée, mélangée à l’air, plus rien. Depuis toujours à la maison,
il fallait être un mâle et même lors de la disparition de Louise,
sa mère, le quotidien changea à peine. Lui et Bernard, son papa,
en avaient parlé une fois ou deux, mais elle était partie, c’était
comme ça. Elle ne les aimait sûrement pas assez pour continuer
à vivre avec eux, c’était comme ça. Que pouvaient-ils y faire ?
Bernie avait essayé d’élever son fils comme il le pouvait. Tennis
le lundi soir et match le dimanche matin. Solfège le mercredi 10h
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