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ain devenait labyrinthique, hier, simple comme un sens
unique.
Marge n’arrivait pas à pleurer, alors qu’elle le désirait tant. Sa
source ne l’alimentait plus. Elle se desséchait et s’effritait comme
une antiquité. New York était un jardin d’enfant, Paris un monde
devenu récalcitrant. Elle comprenait les naufragés, ceux qui au
milieu de l’océan, attendent désespérément une lumière. Dans le
froid, à la merci des prédateurs, sans protecteurs, dans le plus
sombre des désarrois. Elle coulait, sans malheureusement at-
teindre le fond. Cette chute sera éternelle. Abyssale. Elle n’en-
tendra plus sa voix. Son odeur se diluera. Son visage deviendra
comme un reflet dans une flaque lors d’une averse. Elle devait
se préparer à être ravagée par la tristesse, combattre le chagrin,
résister au pire. Marge avait perdu l’amour de sa vie alors qu’elle
avait à peine 17 ans. Elle n’avait plus rien à perdre, car elle était
déjà morte !
Bertille
Sa vie avait changé. Trop rapidement son quotidien s’était en-
tourbillonné. Sollicitations de toute part, récupération politique.
Elle avait reçu en l’espace de 24 heures des appels de Le Pen
fille et père, Moranno, Ciotti, Bertrand, Dupont-Aignan, Boutin,
Mariani, Darmanain, même Coppé avait essayé de la joindre mais
en vain. Madame De La Berthelière avait un potentiel évident.
C’était comme durant le mercato. Dans le monde du football, Ber-
tille serait un peu un Kylian Mbappé libre de tout contrat. Fallait
absolument saisir sa chance et l’avoir dans son équipe pour espé-
rer gagner la Ligue des champions. En parallèle la Duchesse s’ef-
forçait de répondre positivement à TF1, France TV, BFM, RTL,
Europe 1. Elle n’irait pas sur France Inter. Tous ces islamo-gau-
cho et adorateurs de mouvements gays, très peu pour elle. Elle
savait qu’ils faisaient de l’humour avec tous les sujets. Quelle
honte. Rire de la pédophilie était à ses yeux inacceptable. En re-
vanche une petite blague raciste anti-Chinois aux Grosses Têtes
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unique.
Marge n’arrivait pas à pleurer, alors qu’elle le désirait tant. Sa
source ne l’alimentait plus. Elle se desséchait et s’effritait comme
une antiquité. New York était un jardin d’enfant, Paris un monde
devenu récalcitrant. Elle comprenait les naufragés, ceux qui au
milieu de l’océan, attendent désespérément une lumière. Dans le
froid, à la merci des prédateurs, sans protecteurs, dans le plus
sombre des désarrois. Elle coulait, sans malheureusement at-
teindre le fond. Cette chute sera éternelle. Abyssale. Elle n’en-
tendra plus sa voix. Son odeur se diluera. Son visage deviendra
comme un reflet dans une flaque lors d’une averse. Elle devait
se préparer à être ravagée par la tristesse, combattre le chagrin,
résister au pire. Marge avait perdu l’amour de sa vie alors qu’elle
avait à peine 17 ans. Elle n’avait plus rien à perdre, car elle était
déjà morte !
Bertille
Sa vie avait changé. Trop rapidement son quotidien s’était en-
tourbillonné. Sollicitations de toute part, récupération politique.
Elle avait reçu en l’espace de 24 heures des appels de Le Pen
fille et père, Moranno, Ciotti, Bertrand, Dupont-Aignan, Boutin,
Mariani, Darmanain, même Coppé avait essayé de la joindre mais
en vain. Madame De La Berthelière avait un potentiel évident.
C’était comme durant le mercato. Dans le monde du football, Ber-
tille serait un peu un Kylian Mbappé libre de tout contrat. Fallait
absolument saisir sa chance et l’avoir dans son équipe pour espé-
rer gagner la Ligue des champions. En parallèle la Duchesse s’ef-
forçait de répondre positivement à TF1, France TV, BFM, RTL,
Europe 1. Elle n’irait pas sur France Inter. Tous ces islamo-gau-
cho et adorateurs de mouvements gays, très peu pour elle. Elle
savait qu’ils faisaient de l’humour avec tous les sujets. Quelle
honte. Rire de la pédophilie était à ses yeux inacceptable. En re-
vanche une petite blague raciste anti-Chinois aux Grosses Têtes
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