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ait au cœur de la ville, son spa était spacieux, sa salle de sport
formidable. En attendant que le bagagiste ne lui dépose sa malle,
il sirota un jus de carotte-gingembre sur la terrasse. J.L. avait ses
habitudes et le personnel savait que les épices naturelles sur des
légumes frais étaient les bienvenues lors de ses séjours profes-
sionnels. Généralement, il lui fallait des forces. Assis sur le coin
de son lit, il sentait un peu des pieds. Conduire avait toujours un
effet négatif sur la moiteur de ses semelles. En fait, il était terro-
risé par cette attente. Il l’avait vécue pourtant tellement de fois.
Des dizaines, voire des centaine de fois. Mais là, il ne tenait pas
en place. Ayant approximativement une heure devant lui, il se fit
couler un bain, se relaxa puis se re-glissa dans un costume ajusté.
Habituellement, il faisait défiler les chiffres de son code-secret
de valise et commençait à installer tous ses accessoires. Boxer en
latex, harnais pectoral en cuir et acier, menottes, cravache, gode,
boule et douceurs fluidifiantes. Là, au milieu de la pièce, sa malle
était encore verrouillée. Il se posa les fesses dans son salon, puis
à son bureau et retourna dans sa chambre. Jean-Laurent ouvrit les
fenêtres malgré le froid glacial. Retira ses mocassins qu’il renifla
rapidement. Son genou à la perpendiculaire, son talon caressant
ses couilles, il essayait d’approcher au maximum son nez de ses
chaussettes afin de continuer son inspection. C’est à ce moment
que Marcus entra sans prévenir.
Sa mâchoire hexagonale était taillée dans un « panneau STOP ».
Son petit nez à peine visible supportait des lunettes à contours écail-
lés, laissant en transparence percer deux lasers bleu-glacier ! Très
courts au dessus de ses oreilles, sur le reste du crâne, ses cheveux
platine formaient une vague en tout temps ventilée. Son front lisse
et sa bouche rose-poudrée aurait pu être modelés dans le but d’être
dupliqués. Avec Marcus, ça faisait pas dans la demi-mesure. Son
buste ressemblait à un matelas pneumatique et ses biceps étaient
deux dindes fixées de chaque côté de ses pectoraux. Son cul était
dur comme du cuir, ses cuisses faites de bois canadien. Bon, le
problème c’était sa voix. Personne ne savait si les compléments
alimentaires et les injections animalières y étaient pour quelque
chose, mais sa tessiture plafonnait dans les suraigus. D’où l’idée de
la balle buccale en cuir sanglée à double tour.
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formidable. En attendant que le bagagiste ne lui dépose sa malle,
il sirota un jus de carotte-gingembre sur la terrasse. J.L. avait ses
habitudes et le personnel savait que les épices naturelles sur des
légumes frais étaient les bienvenues lors de ses séjours profes-
sionnels. Généralement, il lui fallait des forces. Assis sur le coin
de son lit, il sentait un peu des pieds. Conduire avait toujours un
effet négatif sur la moiteur de ses semelles. En fait, il était terro-
risé par cette attente. Il l’avait vécue pourtant tellement de fois.
Des dizaines, voire des centaine de fois. Mais là, il ne tenait pas
en place. Ayant approximativement une heure devant lui, il se fit
couler un bain, se relaxa puis se re-glissa dans un costume ajusté.
Habituellement, il faisait défiler les chiffres de son code-secret
de valise et commençait à installer tous ses accessoires. Boxer en
latex, harnais pectoral en cuir et acier, menottes, cravache, gode,
boule et douceurs fluidifiantes. Là, au milieu de la pièce, sa malle
était encore verrouillée. Il se posa les fesses dans son salon, puis
à son bureau et retourna dans sa chambre. Jean-Laurent ouvrit les
fenêtres malgré le froid glacial. Retira ses mocassins qu’il renifla
rapidement. Son genou à la perpendiculaire, son talon caressant
ses couilles, il essayait d’approcher au maximum son nez de ses
chaussettes afin de continuer son inspection. C’est à ce moment
que Marcus entra sans prévenir.
Sa mâchoire hexagonale était taillée dans un « panneau STOP ».
Son petit nez à peine visible supportait des lunettes à contours écail-
lés, laissant en transparence percer deux lasers bleu-glacier ! Très
courts au dessus de ses oreilles, sur le reste du crâne, ses cheveux
platine formaient une vague en tout temps ventilée. Son front lisse
et sa bouche rose-poudrée aurait pu être modelés dans le but d’être
dupliqués. Avec Marcus, ça faisait pas dans la demi-mesure. Son
buste ressemblait à un matelas pneumatique et ses biceps étaient
deux dindes fixées de chaque côté de ses pectoraux. Son cul était
dur comme du cuir, ses cuisses faites de bois canadien. Bon, le
problème c’était sa voix. Personne ne savait si les compléments
alimentaires et les injections animalières y étaient pour quelque
chose, mais sa tessiture plafonnait dans les suraigus. D’où l’idée de
la balle buccale en cuir sanglée à double tour.
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