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culture au cœur du métier
Pas de programme strict imposé pour

« éveiller à la sensibilité et former le goût,
favoriser les vues prospectives et préparer à
la disponibilité, tremper le caractère et forger
des êtres responsables, donner le sens de la
communauté et de la solidarité, assurer un
équilibre aux individus dans une civilisation
contraignante… » VGN ÅVCKV NoÅPQPEÅ ƂIWTCPV
dans la circulaire de 1965 qui est ensuite
développé.

« L’éducation culturelle et l’animation sont
éléments d’éveil, de médiation, favorisent
l’information, assurent l’expérimentation
constante des méthodes et des techniques
les plus variées, donnent une dimension
nouvelle à l’individu, rendu plus autonome et
plus solidaire à la fois. Elles ne consacrent pas
les élèves bien sages, toujours dociles et sans
caractère, les adultes soucieux d’un diplôme
de rattrapage, mais des êtres de caractère et
d’imagination, aptes à vivre leur vie, au-delà,
à susciter une « nouvelle société » mieux
armée dans la mutation toujours annoncée,
mais rarement intégrée ».

L’éducation socioculturelle était bien
inscrite dans les emplois du temps et
laissaient une grande liberté aux enseignants
pour atteindre ses missions éducatives.

Depuis la rénovation pédagogique de
1985, les programmes jusque-là indicatifs
deviennent précis et normatifs, dans un cadre
modulaire. « Apprendre à regarder par-dessus
la haie » avec la vision la plus large possible,
contribuer à accompagner les changements

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