Page 116 - Brochure
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18 novembre 1940, récemment le commandant Allemand de la gare de Rouen
a fait une requête auprès du maire. Il veut que les permissionnaires Allemands
puissent disposer de tous les abris disponibles à la périphérie de la gare. Le maire
a délégué une personne afin de solutionner cette demande. Lors de la réunion
du conseil le maire l’informe que les autorités allemandes exigent la construction
d’un abri près de la gare rue Verte.
Le coût de cette construction serait de 1 million de francs, le travail serait effectué
par la Défense passive. L’autorité allemande a déclaré que le maire serait
responsable de la vie des soldats Allemands. Un travail a été entrepris près de la
gare, le coût s’élève à 6 millions voire plus. Les autorités allemandes ont demandé
plusieurs dizaines de millions de travaux qui n’ont pas été réalisés faute de crédits.
Il est tout de même nécessaire de remettre en état divers abris, mais installer
l’eau, l’électricité et des W.C. ne sont pas pensable. Leur demande a été
réduite à installer des lampes qui seraient allumées la nuit, l’installation de W.C.
se transformera en la présence de quelques seaux hygiéniques.
Il est décidé que les postes de secours ne fonctionneront qu’après l’alerte, à ce
moment les médecins auront la permission de sortir pour se rendre aux postes
de secours. Les blessés seront mis à l’abri pendant l’alerte en attendant de les
évacuer sur les postes où une salle sera disponible pour les petites interventions.
Dans les cas les plus graves ils seront dirigés vers l’hôpital.
Pour ce qui est des incendies, le maire n’a aucun ordre à donner aux pompiers,
seules les autorités allemandes ont le pouvoir de décider. Monsieur le maire
annonce que pour la partie administrative il a transformé les chefs d’îlot en
brancardiers.
Rouen
Un courrier du préfet en date du 8 janvier 1941 demande aux communes de
lui indiquer les effectifs actuels du personnel attaché aux différents services de
la Défense passive ainsi que la situation du matériel. La réponse du maire de la
commune sera la suivante :
Tranchées permanentes : Abris publics lourds :
1 450 m pour 6000 personnes. 14 pour 2300 personnes.
Sirènes d’alerte : 12. Abri poste de commandement :
1 pour 1200 personnes.
Caves-abris :
30 pour 9200 personnes. Abris pour postes de désinfection : 5.
Caves étayées : Abris pour poste de secours : 5.
30 pour 9200 personnes.
Abris postes de lavages : 5.
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a fait une requête auprès du maire. Il veut que les permissionnaires Allemands
puissent disposer de tous les abris disponibles à la périphérie de la gare. Le maire
a délégué une personne afin de solutionner cette demande. Lors de la réunion
du conseil le maire l’informe que les autorités allemandes exigent la construction
d’un abri près de la gare rue Verte.
Le coût de cette construction serait de 1 million de francs, le travail serait effectué
par la Défense passive. L’autorité allemande a déclaré que le maire serait
responsable de la vie des soldats Allemands. Un travail a été entrepris près de la
gare, le coût s’élève à 6 millions voire plus. Les autorités allemandes ont demandé
plusieurs dizaines de millions de travaux qui n’ont pas été réalisés faute de crédits.
Il est tout de même nécessaire de remettre en état divers abris, mais installer
l’eau, l’électricité et des W.C. ne sont pas pensable. Leur demande a été
réduite à installer des lampes qui seraient allumées la nuit, l’installation de W.C.
se transformera en la présence de quelques seaux hygiéniques.
Il est décidé que les postes de secours ne fonctionneront qu’après l’alerte, à ce
moment les médecins auront la permission de sortir pour se rendre aux postes
de secours. Les blessés seront mis à l’abri pendant l’alerte en attendant de les
évacuer sur les postes où une salle sera disponible pour les petites interventions.
Dans les cas les plus graves ils seront dirigés vers l’hôpital.
Pour ce qui est des incendies, le maire n’a aucun ordre à donner aux pompiers,
seules les autorités allemandes ont le pouvoir de décider. Monsieur le maire
annonce que pour la partie administrative il a transformé les chefs d’îlot en
brancardiers.
Rouen
Un courrier du préfet en date du 8 janvier 1941 demande aux communes de
lui indiquer les effectifs actuels du personnel attaché aux différents services de
la Défense passive ainsi que la situation du matériel. La réponse du maire de la
commune sera la suivante :
Tranchées permanentes : Abris publics lourds :
1 450 m pour 6000 personnes. 14 pour 2300 personnes.
Sirènes d’alerte : 12. Abri poste de commandement :
1 pour 1200 personnes.
Caves-abris :
30 pour 9200 personnes. Abris pour postes de désinfection : 5.
Caves étayées : Abris pour poste de secours : 5.
30 pour 9200 personnes.
Abris postes de lavages : 5.
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