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sabeth Pélegrin-Genel
Architecte et psychologue
Auteure de « Comment (se) sauver
(de) l’open-space ? »
Depuis quelques années les RH s’intéressent aux attentes des collaborateurs. Ils ne viennent pas pour
espaces de travail auparavant domaine des directeurs se plugger et faire ce que l’on peut faire ailleurs
immobiliers. Les organisations ont mis 50 ans à faire mais principalement pour échanger. L’espace
tomber les murs mais ils reviennent sous une autre conditionnant le travail, les agents adaptent leur
forme, notamment pour porter les écrans ou les activité au lieu où ils travaillent.
tableaux interactifs. L’open-space s’est traduit par
une banalisation des espaces dont l’aspect positif Le bureau est une affaire de génération. Les
est de mettre les gens sur un pied d’égalité tout jeunes managers n’ayant connu que des espaces
en rendant paradoxalement encore plus visible collectifs y sont à l’aise. Les autres peuvent vivre
la hiérarchie. La direction est effectivement, bien la suppression de leur bureau comme une perte
souvent, restée « planquée » derrière ses murs. de spontanéité et de fluidité dans la relation
L’open-space favorise la communication physique avec leurs collaborateurs lorsque les échanges
et est bien adapté au travail sur écran ainsi qu’au nécessitent de la confidentialité mais ils s’habituent
travail de concentration individuel. et s’adaptent.
Le télétravail nécessite de revoir les modalités
d’aménagement des bureaux pour répondre aux
© Photo David Marmier 11
Architecte et psychologue
Auteure de « Comment (se) sauver
(de) l’open-space ? »
Depuis quelques années les RH s’intéressent aux attentes des collaborateurs. Ils ne viennent pas pour
espaces de travail auparavant domaine des directeurs se plugger et faire ce que l’on peut faire ailleurs
immobiliers. Les organisations ont mis 50 ans à faire mais principalement pour échanger. L’espace
tomber les murs mais ils reviennent sous une autre conditionnant le travail, les agents adaptent leur
forme, notamment pour porter les écrans ou les activité au lieu où ils travaillent.
tableaux interactifs. L’open-space s’est traduit par
une banalisation des espaces dont l’aspect positif Le bureau est une affaire de génération. Les
est de mettre les gens sur un pied d’égalité tout jeunes managers n’ayant connu que des espaces
en rendant paradoxalement encore plus visible collectifs y sont à l’aise. Les autres peuvent vivre
la hiérarchie. La direction est effectivement, bien la suppression de leur bureau comme une perte
souvent, restée « planquée » derrière ses murs. de spontanéité et de fluidité dans la relation
L’open-space favorise la communication physique avec leurs collaborateurs lorsque les échanges
et est bien adapté au travail sur écran ainsi qu’au nécessitent de la confidentialité mais ils s’habituent
travail de concentration individuel. et s’adaptent.
Le télétravail nécessite de revoir les modalités
d’aménagement des bureaux pour répondre aux
© Photo David Marmier 11
