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is Gilbert
Architecte, Ateliers 2/3/4/
Louis Gilbert présente un projet qui a impliqué Le retour sur investissement est probant.
son agence depuis la conception du bâtiment Auparavant, l’organisation en bureaux séparés
jusqu’au poste de travail. Le client est une banque nécessitait quelques centaines de déménagements
d’affaires habituée au bureau individuel et pour par an pour répondre aux besoins des projets, les
laquelle le passage à l’open-space et au flex desk peut salles de réunion ainsi que les bureaux des cadres
être vécu comme un drame par les collaborateurs à de direction étant faiblement utilisés. Les économies
la recherche, chaque matin, d’un poste de travail. réalisées sont partagées. Une moitié est conservée
Le choix de la banque s’est certes porté sur un par l’entreprise, l’autre est attribuée aux équipes
système « flex » limité au sein d’un périmètre défini pour améliorer les espaces de travail. En conclusion,
au niveau de l’unité opérationnelle. Dans cette zone, malgré des bureaux en flex, les nouveaux espaces
différents espaces sont partagés par l’équipe : petites ont été adoptés dès le premier jour par les
et grandes salles de réunion, espaces collaboratifs ou collaborateurs du fait de la qualité de réalisation.
encore lounges. Les collaborateurs ont été associés au
projet, chaque entité ayant désigné un représentant
pour participer aux groupes de travail. Les espaces
sont ouverts mais les collaborateurs peuvent ainsi
retrouver une forme d’unité conforme à l’identité de
l’organisation. Même la cafétéria est pensée comme
un espace de travail informel. Parallèlement un
travail de transformation numérique a été engagé.
La DSI est d’ailleurs positionnée au rez-de-chaussée
près de l’accueil, en front office, au milieu du hall et
en support des collaborateurs.
© Ateliers 2/3/4/ (Photo Luc Boegli)
Cédric Breuiller
Consultant, Sopra RH Software
En préalable, Cédric Breuiller déplore échanger plus fréquemment avec les DSI qu’avec les RH malgré le
besoin des informaticiens de comprendre les attentes des utilisateurs.
Les outils permettant de télé-travailler sont désormais disponibles, on sait travailler de n’importe où. Le
prochain saut qualitatif sera d’accéder à un espace professionnel digital permettant d’utiliser ses applicatifs
et de dialoguer avec ses communautés sans passer par l’ordinateur en se loggant, par exemple sur une
tablette. L’espace de travail sera en fonction de l’individu et non pas de l’ordinateur.
Le travail pollinise la vie privée mais à quel moment se déconnecter ? Chacun a ses particularités, mixant plus
ou moins activités personnelles et activités professionnelles.
Il est aujourd’hui indispensable de se poser la question de ce que l’on veut : du travail ou de la présence ?
Culturellement, les Français sont attachés à la présence et ont besoin d’échanger avec leurs collègues. Le
niveau de confiance accordé aux collaborateurs est faible bien que certaines entreprises, comme Microsoft,
y arrivent. Pourquoi contrôler des heures de présence et obliger les agents à badger comme le préconise
notamment la Cour des Comptes ? Il est préférable d’évaluer sur la qualité de service.
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Architecte, Ateliers 2/3/4/
Louis Gilbert présente un projet qui a impliqué Le retour sur investissement est probant.
son agence depuis la conception du bâtiment Auparavant, l’organisation en bureaux séparés
jusqu’au poste de travail. Le client est une banque nécessitait quelques centaines de déménagements
d’affaires habituée au bureau individuel et pour par an pour répondre aux besoins des projets, les
laquelle le passage à l’open-space et au flex desk peut salles de réunion ainsi que les bureaux des cadres
être vécu comme un drame par les collaborateurs à de direction étant faiblement utilisés. Les économies
la recherche, chaque matin, d’un poste de travail. réalisées sont partagées. Une moitié est conservée
Le choix de la banque s’est certes porté sur un par l’entreprise, l’autre est attribuée aux équipes
système « flex » limité au sein d’un périmètre défini pour améliorer les espaces de travail. En conclusion,
au niveau de l’unité opérationnelle. Dans cette zone, malgré des bureaux en flex, les nouveaux espaces
différents espaces sont partagés par l’équipe : petites ont été adoptés dès le premier jour par les
et grandes salles de réunion, espaces collaboratifs ou collaborateurs du fait de la qualité de réalisation.
encore lounges. Les collaborateurs ont été associés au
projet, chaque entité ayant désigné un représentant
pour participer aux groupes de travail. Les espaces
sont ouverts mais les collaborateurs peuvent ainsi
retrouver une forme d’unité conforme à l’identité de
l’organisation. Même la cafétéria est pensée comme
un espace de travail informel. Parallèlement un
travail de transformation numérique a été engagé.
La DSI est d’ailleurs positionnée au rez-de-chaussée
près de l’accueil, en front office, au milieu du hall et
en support des collaborateurs.
© Ateliers 2/3/4/ (Photo Luc Boegli)
Cédric Breuiller
Consultant, Sopra RH Software
En préalable, Cédric Breuiller déplore échanger plus fréquemment avec les DSI qu’avec les RH malgré le
besoin des informaticiens de comprendre les attentes des utilisateurs.
Les outils permettant de télé-travailler sont désormais disponibles, on sait travailler de n’importe où. Le
prochain saut qualitatif sera d’accéder à un espace professionnel digital permettant d’utiliser ses applicatifs
et de dialoguer avec ses communautés sans passer par l’ordinateur en se loggant, par exemple sur une
tablette. L’espace de travail sera en fonction de l’individu et non pas de l’ordinateur.
Le travail pollinise la vie privée mais à quel moment se déconnecter ? Chacun a ses particularités, mixant plus
ou moins activités personnelles et activités professionnelles.
Il est aujourd’hui indispensable de se poser la question de ce que l’on veut : du travail ou de la présence ?
Culturellement, les Français sont attachés à la présence et ont besoin d’échanger avec leurs collègues. Le
niveau de confiance accordé aux collaborateurs est faible bien que certaines entreprises, comme Microsoft,
y arrivent. Pourquoi contrôler des heures de présence et obliger les agents à badger comme le préconise
notamment la Cour des Comptes ? Il est préférable d’évaluer sur la qualité de service.
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