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Ci-dessus de gauche à droite : les Uns et les autres, Holocauste
Celle-ci se situe à la fin de la première partie et dès l'ouverture de la
seconde partie ; ces plans d'arrivée à Varsovie font penser à ceux des Uns et des
Autres ou des Misérables pour la construction du cadre, du cadrage et du
mouvement de caméra. Dans cette seconde partie nous retrouvons également
l'intimité de personnages, pris dans le tourment d'événements historiques réels.
Comme dans les trois films de Lelouch, la fiction se confond avec la réalité. Par
ailleurs nous voyons le même travail de la voix off hors champ, notamment dans
les séquences où nous entendons la voix de Inga quand son mari Karl lit ses
lettres. Aussi, dans la troisième partie nous remarquons que la musique extra
diègétique, sert à instaurer une émotion comme dans les films de Lelouch. La
musique est lyrique, pour renforcer l'intimité des personnages. Par ailleurs en
visionnant l'intégralité de la série, nous constatons un cadrage similaire à la
trilogie du réalisateur français. Ainsi nous remarquons un cadrage au plus près des
personnages, passant du plan rapproché au gros plan.
De plus dans la troisième partie, la séquence d'arrivée des trains sur le
quai de gare la nuit , est similaire aux séquences d'arrivée des juifs, dans les
Misérables et les Uns et les Autres. En effet nous pouvons remarquer, les mêmes
mouvements de caméra et le même style de cadre. Dans cette même partie, la
séquence d'embarquement des trains vers Auschwitz, est également un écho à ces
deux films de Lelouch.
Enfin la quatrième partie, est celle qui comporte le plus de similitudes avec
la vision de Lelouch. Il suffit d'analyser pour cela la séquence de l’orchestre de
musique, afin d’établir des parallèles entre Holocauste et les Uns et les autres.
Dans cette séquence les prisonniers jouent du violon, pour accompagner les
détenus avant leur exécution. Celle-ci fait penser à la séquence où Nicole Garcia
joue du violon dans le camp de concentration.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire. 72
Celle-ci se situe à la fin de la première partie et dès l'ouverture de la
seconde partie ; ces plans d'arrivée à Varsovie font penser à ceux des Uns et des
Autres ou des Misérables pour la construction du cadre, du cadrage et du
mouvement de caméra. Dans cette seconde partie nous retrouvons également
l'intimité de personnages, pris dans le tourment d'événements historiques réels.
Comme dans les trois films de Lelouch, la fiction se confond avec la réalité. Par
ailleurs nous voyons le même travail de la voix off hors champ, notamment dans
les séquences où nous entendons la voix de Inga quand son mari Karl lit ses
lettres. Aussi, dans la troisième partie nous remarquons que la musique extra
diègétique, sert à instaurer une émotion comme dans les films de Lelouch. La
musique est lyrique, pour renforcer l'intimité des personnages. Par ailleurs en
visionnant l'intégralité de la série, nous constatons un cadrage similaire à la
trilogie du réalisateur français. Ainsi nous remarquons un cadrage au plus près des
personnages, passant du plan rapproché au gros plan.
De plus dans la troisième partie, la séquence d'arrivée des trains sur le
quai de gare la nuit , est similaire aux séquences d'arrivée des juifs, dans les
Misérables et les Uns et les Autres. En effet nous pouvons remarquer, les mêmes
mouvements de caméra et le même style de cadre. Dans cette même partie, la
séquence d'embarquement des trains vers Auschwitz, est également un écho à ces
deux films de Lelouch.
Enfin la quatrième partie, est celle qui comporte le plus de similitudes avec
la vision de Lelouch. Il suffit d'analyser pour cela la séquence de l’orchestre de
musique, afin d’établir des parallèles entre Holocauste et les Uns et les autres.
Dans cette séquence les prisonniers jouent du violon, pour accompagner les
détenus avant leur exécution. Celle-ci fait penser à la séquence où Nicole Garcia
joue du violon dans le camp de concentration.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire. 72