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— J’imagine que tu ne l’as jamais séquestrée. Mon meilleur
pote n’était pas ce genre de tordu. Si elle est restée avec
toi pendant vingt-cinq ans, c’est parce que tu as su lui
donner ce qu’elle attendait. Elle aurait pu me rejoindre si
elle m’avait aimé comme tu le dis. Et vois-tu, elle ne l’a
pas fait.
Nicolas n’avait jamais vu les choses sous cet angle, aveuglé
qu’il était par sa trahison. Mais c’était pourtant vrai. Nathalie
était restée avec lui alors qu’elle aurait pu le quitter à tout
moment.
— Avez-vous eu des enfants ?
— Une fille, Clémence.
— Même si c’est violent d’apprendre ce que tu m’as fait, je
suis content que ton couple ait duré. Ça veut dire que
vous étiez faits l’un pour l’autre.
Giordano se sentit revigoré. La dernière remarque
d’Alexandre lui faisait entrevoir l’avenir différemment.
Finalement, il aurait dû venir le voir plus tôt. Ils se seraient
expliqués et auraient resserré les liens qui n’avaient jamais cessé
de les unir. L’envie de sourire revint sur son visage.
— Et toi avec Karine, c’est une belle histoire ?
— Oui plutôt. Après Nathalie, j’ai eu du mal à refaire
surface. Je n’avais plus confiance en personne. Et puis
un jour, cette fille est arrivée de nulle part. Oh je n’étais
pas prêt mais sa compagnie me faisait du bien. Elle
aimait la terre et les chevaux et moi à l’époque j’avais
des bottes crottées et des bovins à m’occuper. Il faut
avouer qu’on avait quelques points communs.
— Vous avez eu des enfants ?
— Oui deux. Audrey a 18 ans et mon fils 16.
— Comment s’appelle-t-il ?
À ce moment-là, Nico vit Alexandre rougir. C’était tellement
rare de le voir montrer ses émotions. Il tenait ça de son père
Bernard qui avait un grand cœur dissimulé derrière un aspect
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pote n’était pas ce genre de tordu. Si elle est restée avec
toi pendant vingt-cinq ans, c’est parce que tu as su lui
donner ce qu’elle attendait. Elle aurait pu me rejoindre si
elle m’avait aimé comme tu le dis. Et vois-tu, elle ne l’a
pas fait.
Nicolas n’avait jamais vu les choses sous cet angle, aveuglé
qu’il était par sa trahison. Mais c’était pourtant vrai. Nathalie
était restée avec lui alors qu’elle aurait pu le quitter à tout
moment.
— Avez-vous eu des enfants ?
— Une fille, Clémence.
— Même si c’est violent d’apprendre ce que tu m’as fait, je
suis content que ton couple ait duré. Ça veut dire que
vous étiez faits l’un pour l’autre.
Giordano se sentit revigoré. La dernière remarque
d’Alexandre lui faisait entrevoir l’avenir différemment.
Finalement, il aurait dû venir le voir plus tôt. Ils se seraient
expliqués et auraient resserré les liens qui n’avaient jamais cessé
de les unir. L’envie de sourire revint sur son visage.
— Et toi avec Karine, c’est une belle histoire ?
— Oui plutôt. Après Nathalie, j’ai eu du mal à refaire
surface. Je n’avais plus confiance en personne. Et puis
un jour, cette fille est arrivée de nulle part. Oh je n’étais
pas prêt mais sa compagnie me faisait du bien. Elle
aimait la terre et les chevaux et moi à l’époque j’avais
des bottes crottées et des bovins à m’occuper. Il faut
avouer qu’on avait quelques points communs.
— Vous avez eu des enfants ?
— Oui deux. Audrey a 18 ans et mon fils 16.
— Comment s’appelle-t-il ?
À ce moment-là, Nico vit Alexandre rougir. C’était tellement
rare de le voir montrer ses émotions. Il tenait ça de son père
Bernard qui avait un grand cœur dissimulé derrière un aspect
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