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est noir crois-moi et ce n’est pas être pessimiste que de

le dire.
Certes, la planète n’était pas en grande forme mais Nicolas

ne regardait pas les choses de la même manière. Lui se voulait
optimiste sur l’avenir de l’humanité. À sa décharge, ses centres
d’intérêts étaient ailleurs.

Les deux hommes arrivèrent au centre équestre. Ce qui mit
fin à leur conversation. Le chien d’Alexandre aboya en les

voyant descendre de la voiture. Ses gémissements appelaient à
des caresses qu’Alex alla lui prodiguer avec plaisir. Alors que le

berger allemand faisait des sauts de cabri pour montrer son

contentement, son maitre détacha sa chaine pour le laisser en

liberté.
— Je te présente mon fidèle Oxo !
« Waouf ! » Répondit le berger.
Au même moment, le smartphone de Nicolas vibra. C’était

Nathalie à qui il n’avait pas répondu depuis plus de vingt-quatre
heures. La pauvre devait se faire un sang d’encre.

Il était temps de réapparaitre.
— Tu m’excuses quelques minutes ! Déclara-t-il à son ami.

Je dois répondre.
— Pas de problème. Rejoins-nous à l’intérieur quand tu

auras fini.

Il entra dans la maison avec son chien et referma la porte
derrière lui. Une fois seul dans le jardin, Nicolas prit l’appel.

— Oui Nat.
— Nicolas ! C’est toi ??
La voix se sa femme était animée d’un vibrato d’inquiétude.
Elle semblait douter de l’identité de son interlocuteur.
— Qui veux-tu que ce soit ?
— Mais bordel Nico, qu’est-ce qui se passe ?
— Ça va, je vais bien.
Ce furent les seuls mots qu’il trouva à dire sur le moment.

Peu loquaces, ni rassurants.

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