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nous, elle se renouvelle continuellement. Et j’espère que
ça continuera.
— Je te sens inquiet.
— Oh oui je le suis. Les mauvais agissements de l’homme
à l’égard de la planète me font peur.
— Je sens toujours chez toi l’écologiste invétéré.
— Le respect de la nature fait partie de moi ; on ne se refait
pas. Mais franchement, je ne comprends pas
l’acharnement de l’être humain à vouloir détruire
l’écosystème qui le nourrit. Je n’ai jamais vu une autre
espèce agir avec autant de connerie.
L’agacement d’Alex était palpable. Nico l’écouta poursuivre
avec attention.
— C’est comme si l’homme se servait de son intelligence
dans l’unique but de se détruire. Plus il acquiert des
connaissances et plus le compte à rebours de son
extinction s’accélère. Je ne comprends pas ce qu’il y a de
logique là-dedans.
Nicolas n’avait pas le même regard sur le monde. Il vivait en
ville, qui plus est à Paris, dans un univers bien loin des valeurs
agricoles de son ami. Les questionnements d’Alex étaient
pertinents mais lui ne s’était jamais penché sur la question. Il
faisait partie de la majorité des gens qui ne voulaient pas voir les
mauvais pronostics écologiques.
— J’espère qu’un jour tout le monde verra ce que je vois.
Ajouta Malartigues. On pourra alors trouver des
solutions pour sauver la planète et in fine la race humaine
avec.
— Je te trouve bien pessimiste.
— Oh, ne crois pas ça, je suis seulement clairvoyant. Si
l’homme continue de se reproduire sans compter dans un
monde surpeuplé, de détruire les forêts et de saupoudrer
la terre de tous les pesticides qu’on connait, alors il
signera bientôt son arrêt de mort. Le destin de l’humanité
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ça continuera.
— Je te sens inquiet.
— Oh oui je le suis. Les mauvais agissements de l’homme
à l’égard de la planète me font peur.
— Je sens toujours chez toi l’écologiste invétéré.
— Le respect de la nature fait partie de moi ; on ne se refait
pas. Mais franchement, je ne comprends pas
l’acharnement de l’être humain à vouloir détruire
l’écosystème qui le nourrit. Je n’ai jamais vu une autre
espèce agir avec autant de connerie.
L’agacement d’Alex était palpable. Nico l’écouta poursuivre
avec attention.
— C’est comme si l’homme se servait de son intelligence
dans l’unique but de se détruire. Plus il acquiert des
connaissances et plus le compte à rebours de son
extinction s’accélère. Je ne comprends pas ce qu’il y a de
logique là-dedans.
Nicolas n’avait pas le même regard sur le monde. Il vivait en
ville, qui plus est à Paris, dans un univers bien loin des valeurs
agricoles de son ami. Les questionnements d’Alex étaient
pertinents mais lui ne s’était jamais penché sur la question. Il
faisait partie de la majorité des gens qui ne voulaient pas voir les
mauvais pronostics écologiques.
— J’espère qu’un jour tout le monde verra ce que je vois.
Ajouta Malartigues. On pourra alors trouver des
solutions pour sauver la planète et in fine la race humaine
avec.
— Je te trouve bien pessimiste.
— Oh, ne crois pas ça, je suis seulement clairvoyant. Si
l’homme continue de se reproduire sans compter dans un
monde surpeuplé, de détruire les forêts et de saupoudrer
la terre de tous les pesticides qu’on connait, alors il
signera bientôt son arrêt de mort. Le destin de l’humanité
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