Page 163 - I007744_BAT
P. 163
— Oh je te vois venir. Parce qu’elle a des yeux clairs, tu
crois être son père ?
— Et pourquoi pas ? Techniquement c’est possible vu son
âge.
— Son père c’est Nicolas. Affirma-t-elle sèchement.
Elle détourna son regard du sien en ressentant une
oppression respiratoire. Ses allusions la mettaient dans
l’embarras.
Les nombreuses photos de Clémence présentes dans la
maison ne l’aidaient pas à faire digression. La couleur azur se
reflétait sur chacun des clichés en rappelant celle des yeux
d’Alexandre. On passait difficilement à côté de ce point
commun troublant.
Nathalie se retrouvait face au grand dilemme de sa vie. Qui
était le père de sa fille ? À sa naissance, elle avait espéré que ce
soit Nicolas. Sa séparation d’avec Alex et le fait que le jeune
interne assume cette paternité avaient entériné les faits dans son
esprit.
Néanmoins, en grandissant, Clémence avait développé un
regard limpide rappelant celui de son amour d’enfance. Nathalie
avait fait le rapprochement entre sa dernière étreinte avec Alex
et la conception de sa fille. Techniquement, il pouvait être le père
puisqu’en moins de vingt-quatre heures, elle avait couché avec
deux hommes. La couleur des iris de Clem penchait vers
Malartigues sauf que Nat avait délibérément choisi Giordano.
Elle avait opté pour celui qui avait accepté de vivre à Paris
avec elle. Mais elle n’était pas naïve non plus. Dès qu’elle
plongeait dans les yeux bleus de son enfant, elle faisait un bond
en arrière et revoyait son premier amant. Voilà la raison
principale pour laquelle elle ne voulait plus aller dans le Sud. Si
elle avait croisé Alexandre avec sa fille, ce dernier aurait
sûrement compris et elle aurait été obligée d’avouer à Nicolas
qu’il n’était pas le père biologique de Clémence.
161
crois être son père ?
— Et pourquoi pas ? Techniquement c’est possible vu son
âge.
— Son père c’est Nicolas. Affirma-t-elle sèchement.
Elle détourna son regard du sien en ressentant une
oppression respiratoire. Ses allusions la mettaient dans
l’embarras.
Les nombreuses photos de Clémence présentes dans la
maison ne l’aidaient pas à faire digression. La couleur azur se
reflétait sur chacun des clichés en rappelant celle des yeux
d’Alexandre. On passait difficilement à côté de ce point
commun troublant.
Nathalie se retrouvait face au grand dilemme de sa vie. Qui
était le père de sa fille ? À sa naissance, elle avait espéré que ce
soit Nicolas. Sa séparation d’avec Alex et le fait que le jeune
interne assume cette paternité avaient entériné les faits dans son
esprit.
Néanmoins, en grandissant, Clémence avait développé un
regard limpide rappelant celui de son amour d’enfance. Nathalie
avait fait le rapprochement entre sa dernière étreinte avec Alex
et la conception de sa fille. Techniquement, il pouvait être le père
puisqu’en moins de vingt-quatre heures, elle avait couché avec
deux hommes. La couleur des iris de Clem penchait vers
Malartigues sauf que Nat avait délibérément choisi Giordano.
Elle avait opté pour celui qui avait accepté de vivre à Paris
avec elle. Mais elle n’était pas naïve non plus. Dès qu’elle
plongeait dans les yeux bleus de son enfant, elle faisait un bond
en arrière et revoyait son premier amant. Voilà la raison
principale pour laquelle elle ne voulait plus aller dans le Sud. Si
elle avait croisé Alexandre avec sa fille, ce dernier aurait
sûrement compris et elle aurait été obligée d’avouer à Nicolas
qu’il n’était pas le père biologique de Clémence.
161