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avoué. Nicolas ne méritait pas que je le quitte. C’est un
type bien et en plus c’est un père fantastique.
Alexandre tourna la tête et Nathalie s’écarta. Le magnétisme
était rompu.
Malartigues décida de se calmer. La situation était
indémêlable puisque mari et femme connaissaient chacun la
vérité tout en préférant se la cacher l’un à l’autre pour se
protéger. Pas étonnant qu’ils aient du mal à communiquer !
— Je pense que vous devriez vous parler toi et Nicolas.
— À quel sujet ?
— À propos de Clémence.
Sur ces mots, il quitta la cuisine et remonta à l’étage pour
prendre une douche. Comment Nat et Nico faisaient-ils pour
vivre normalement dans un micmac pareil ? Il était temps pour
eux que tout éclate au grand jour.
Ses pensées allèrent vers Karine.
Comment allait réagir sa femme en apprenant qu’il avait une
fille âgée de vingt-cinq ans ? Qui plus est une fille dont la mère
était son amour d’enfance ? La connaissant, elle perdrait pied et
ne pourrait pas s’empêcher d’avoir peur. La vie de Karine ne
tournait qu’autour de lui, d’Audrey et de Nicolas. Ça n’allait pas
être simple…

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