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— Ce n’est pas facile d’être à côté de toi, tu sais. Tu as
toujours été présent dans ma vie. Je ne t’ai jamais oublié.

Suite à ses aveux, il se rapprocha encore un peu plus. Leurs

nez se touchaient presque.
— Pourquoi tu n’as jamais cherché à me le dire avant ?
— Parce que Nicolas a tout fait pour me rendre heureuse. Je

ne pouvais pas le quitter.
Elle avait envie de l’embrasser. De sentir ses lèvres charnues
contre les siennes, sa langue pénétrer dans sa bouche. « Pourvu
qu’il ait encore envie de moi ! » Elle se voyait déjà en train de faire
l’amour avec lui sur la table de la cuisine.
Mais son excitation retomba d’un coup quand il lui
répondit d’un ton sec :
— Comment tu peux me dire ça ? Il t’était impossible de le

quitter alors que moi, tu m’as laissé tomber comme une

merde. Tu te fous de ma gueule en fait ?
Elle qui s’attendait à un baiser fougueux fut pétrifiée sur

place :
— Mais non Alex. Répondit-elle paniquée.
— Tu n’aimais pas Nico et pourtant tu es restée avec lui.
— Mais il y avait Clémence.
— Tu es en train de me dire que c’est ma propre fille qui t’a
empêchée de revenir vers moi ? C’est complètement
dingue ! Tu n’avais qu’à me téléphoner et me dire qu’on

avait un enfant.

Nathalie se figea sur place. À quoi bon lui mentir plus
longtemps puisqu’il avait tout compris ?

— Nicolas l’adore. Il l’a élevée comme sa fille. Je ne

pouvais pas revenir vers toi et lui retirer Clémence.
— Mais tu me l’as bien volée à moi ?
— Non Alex, j’ai omis de te dire la vérité, c’est différent.

Tu ne savais pas que j’étais enceinte. Tu n’as pas pu en
souffrir. Lui n’aurait pas pu vivre si je lui avais tout

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