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Barbara avait fait le choix de partir avec sa fille en apprenant
que son mari la trompait. Elle ne voulait rien savoir. À quoi lui
aurait servi d’écouter les mauvaises justifications d’un coureur
de jupons ? Il lui mentait depuis des mois, des années peut-être.
Ce n’était qu’un salaud. Elle n’aurait jamais dû l’épouser…
Néanmoins depuis qu’elle était seule, tout était devenu
compliqué pour elle. Encore une fois, Alice avait accepté de lui
rendre service alors elle se calma.
Jonathan en profita pour lui parler à voix basse :
— Tu sais, il doit vraiment avoir un problème parce que ce
n’est pas son genre d’être en retard.
— Peut-être mais si je n’avais pas ma voisine, je serai dans
la merde. Y’a personne pour me remplacer ici et je vais
devoir rester jusqu’à la fin de son programme. Putain, on
a une vie nous aussi en dehors du bloc ! Y’a pas que lui !
Elle était très énervée.
À l’extrémité de la clinique, Nicolas Giordano sortait au
même moment du cabinet de son confrère et ami Pierre Meyer.
Il n’avait pas vu le temps passer. En prenant son smartphone
dans sa poche, il vit les nombreux appels en absence du cadre de
bloc. D’habitude, il aurait couru dans les couloirs pour rattraper
son retard mais pas ce jour-là.
Il se traina laborieusement jusqu’au vestiaire où il se
déshabilla de manière robotique. Il enfila une tenue à usage
unique avant de ramasser sur les étagères ses sabots en plastique,
personnalisés par ses initiales dessinées dessus. Il déposa un
calot jetable sur sa tête et mit un masque chirurgical devant son
nez et sa bouche. En se lavant les mains, il se regarda dans le
miroir.
Il avait une sale mine. Un teint blafard qui faisait presque
peur. Heureusement que son masque lui camouflait la moitié du
visage. Nicolas aimait toujours donner l’impression que tout
allait bien. Pourtant, aujourd’hui, il n’était pas en grande forme
et avait du mal à le cacher.
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que son mari la trompait. Elle ne voulait rien savoir. À quoi lui
aurait servi d’écouter les mauvaises justifications d’un coureur
de jupons ? Il lui mentait depuis des mois, des années peut-être.
Ce n’était qu’un salaud. Elle n’aurait jamais dû l’épouser…
Néanmoins depuis qu’elle était seule, tout était devenu
compliqué pour elle. Encore une fois, Alice avait accepté de lui
rendre service alors elle se calma.
Jonathan en profita pour lui parler à voix basse :
— Tu sais, il doit vraiment avoir un problème parce que ce
n’est pas son genre d’être en retard.
— Peut-être mais si je n’avais pas ma voisine, je serai dans
la merde. Y’a personne pour me remplacer ici et je vais
devoir rester jusqu’à la fin de son programme. Putain, on
a une vie nous aussi en dehors du bloc ! Y’a pas que lui !
Elle était très énervée.
À l’extrémité de la clinique, Nicolas Giordano sortait au
même moment du cabinet de son confrère et ami Pierre Meyer.
Il n’avait pas vu le temps passer. En prenant son smartphone
dans sa poche, il vit les nombreux appels en absence du cadre de
bloc. D’habitude, il aurait couru dans les couloirs pour rattraper
son retard mais pas ce jour-là.
Il se traina laborieusement jusqu’au vestiaire où il se
déshabilla de manière robotique. Il enfila une tenue à usage
unique avant de ramasser sur les étagères ses sabots en plastique,
personnalisés par ses initiales dessinées dessus. Il déposa un
calot jetable sur sa tête et mit un masque chirurgical devant son
nez et sa bouche. En se lavant les mains, il se regarda dans le
miroir.
Il avait une sale mine. Un teint blafard qui faisait presque
peur. Heureusement que son masque lui camouflait la moitié du
visage. Nicolas aimait toujours donner l’impression que tout
allait bien. Pourtant, aujourd’hui, il n’était pas en grande forme
et avait du mal à le cacher.
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