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eau 1 - École François Rabelais -
Sylvie Croizière - 67 voix
Stéphane Pignole - 32 voix
Catherine Flanpigny - 111 voix
Bertille De La Berthelière - 679 voix
Il y avait 17 bureaux de vote, répartis sur toute la commune. Un
tsunami de popularité.
Émelyne était debout depuis 4h du matin. De toute façon, elle
avait très mal dormi.
C’est elle qui était le relais et centralisait les scores de chaque
quartier. Très rapidement elle n’eut plus de doutes sur l’issue de
cette élection. Son amie serait la prochaine maire de ce bastion.
Elles avaient gagné. Elles avaient gagné.
Émelyne appela Marge pour pouvoir parler à Bertille. 7 appels
en absence. Pas une présence. Elle essaya donc en direct pour
lui annoncer la nouvelle. À son grand étonnement la duchesse
décrocha.
— B ertille, c’est bon, haut la main, félicitations
— É melyne, ma très chère Émelyne, je suis perdue. Tempère s’il
te plaît, tempère et demain je ferai une annonce, mais là je ne
suis pas préparée, tempère s’il te plaît.
La jeune Community Manager entendit des sanglots dans sa voix,
du désarroi. Elle prit sur elle et couvrit une fois de plus son amie
amnésique. Contre toute attente, elle gérait sacrément bien. Per-
sonne ne cherchait à la déstabiliser. Toutes ses annonces passaient
sans discussion.
— B ertille De La Berthelière est légèrement souffrante depuis
5 jours mais rien de grave. Je viens de l’avoir au téléphone.
Elle est ravie et plus motivée que jamais.
En quelques heures, Em avait gagné des galons. Maintenant,
quand on lui parlait, on s’adressait à une très proche collabora-
trice de la nouvelle maire de la ville. Mademoiselle Émelyne Po-
tier avait pris de l’envergure.
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Sylvie Croizière - 67 voix
Stéphane Pignole - 32 voix
Catherine Flanpigny - 111 voix
Bertille De La Berthelière - 679 voix
Il y avait 17 bureaux de vote, répartis sur toute la commune. Un
tsunami de popularité.
Émelyne était debout depuis 4h du matin. De toute façon, elle
avait très mal dormi.
C’est elle qui était le relais et centralisait les scores de chaque
quartier. Très rapidement elle n’eut plus de doutes sur l’issue de
cette élection. Son amie serait la prochaine maire de ce bastion.
Elles avaient gagné. Elles avaient gagné.
Émelyne appela Marge pour pouvoir parler à Bertille. 7 appels
en absence. Pas une présence. Elle essaya donc en direct pour
lui annoncer la nouvelle. À son grand étonnement la duchesse
décrocha.
— B ertille, c’est bon, haut la main, félicitations
— É melyne, ma très chère Émelyne, je suis perdue. Tempère s’il
te plaît, tempère et demain je ferai une annonce, mais là je ne
suis pas préparée, tempère s’il te plaît.
La jeune Community Manager entendit des sanglots dans sa voix,
du désarroi. Elle prit sur elle et couvrit une fois de plus son amie
amnésique. Contre toute attente, elle gérait sacrément bien. Per-
sonne ne cherchait à la déstabiliser. Toutes ses annonces passaient
sans discussion.
— B ertille De La Berthelière est légèrement souffrante depuis
5 jours mais rien de grave. Je viens de l’avoir au téléphone.
Elle est ravie et plus motivée que jamais.
En quelques heures, Em avait gagné des galons. Maintenant,
quand on lui parlait, on s’adressait à une très proche collabora-
trice de la nouvelle maire de la ville. Mademoiselle Émelyne Po-
tier avait pris de l’envergure.
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