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— J’imagine que tu t’es quand même construit une vie. Tu
es marié ?
Comme au jeu du chaud et du froid, Alexandre se
rapprochait, sans le savoir, du sujet brûlant que Nicolas voulait
aborder.
— Oui, je me suis marié et c’est justement de ça que je
voudrais te parler.
Le regard azuré d’Alexandre se marqua d’hébétude. Il ne
semblait pas comprendre.
— Je ne sais pas comment te le dire alors je ne vais pas
tourner autour du pot. Je suis marié avec Nathalie.
Nathalie Bontemps…
Le visage de Malartigues se figea. Ses paupières cessèrent
de battre et sa bouche resta bêtement entrouverte. Après avoir
dégluti bruyamment, les veines de son cou se mirent à pomper
davantage de sang. Son cœur s’accéléra. Il ne s’attendait pas à
ça.
— Depuis quand ? Demanda-t-il d’un ton qu’il se força à
rendre neutre.
— Vingt-cinq ans. Rétorqua Nico, penaud.
Sa réponse tomba comme un couperet sadique. Le grand
gaillard tourna le dos à son ami comme s’il souhaitait cacher sa
colère. Ou sa peine peut-être. Nicolas lui laissa du temps pour
encaisser la nouvelle.
Nathalie Bontemps, son flirt de jeunesse, son premier et
grand amour l’avait donc quitté pour son meilleur ami. À cet
instant, il eut envie de taper sur quelque chose pour expulser la
rage qui montait en lui. Il laissa tomber sa cigarette par terre et
serra les poings très forts le long de ses jambes.
Puis il se retourna pour faire face à Nicolas.
Ce coup de poignard dans le dos qu’il n’avait pas vu venir
lui faisait très mal. Comment Nico avait pu lui faire ça ? À
l’époque, il était son confident, son double, son frère. On ne fait
pas ce genre de chose à son meilleur ami. Et dire qu’il lui avait
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es marié ?
Comme au jeu du chaud et du froid, Alexandre se
rapprochait, sans le savoir, du sujet brûlant que Nicolas voulait
aborder.
— Oui, je me suis marié et c’est justement de ça que je
voudrais te parler.
Le regard azuré d’Alexandre se marqua d’hébétude. Il ne
semblait pas comprendre.
— Je ne sais pas comment te le dire alors je ne vais pas
tourner autour du pot. Je suis marié avec Nathalie.
Nathalie Bontemps…
Le visage de Malartigues se figea. Ses paupières cessèrent
de battre et sa bouche resta bêtement entrouverte. Après avoir
dégluti bruyamment, les veines de son cou se mirent à pomper
davantage de sang. Son cœur s’accéléra. Il ne s’attendait pas à
ça.
— Depuis quand ? Demanda-t-il d’un ton qu’il se força à
rendre neutre.
— Vingt-cinq ans. Rétorqua Nico, penaud.
Sa réponse tomba comme un couperet sadique. Le grand
gaillard tourna le dos à son ami comme s’il souhaitait cacher sa
colère. Ou sa peine peut-être. Nicolas lui laissa du temps pour
encaisser la nouvelle.
Nathalie Bontemps, son flirt de jeunesse, son premier et
grand amour l’avait donc quitté pour son meilleur ami. À cet
instant, il eut envie de taper sur quelque chose pour expulser la
rage qui montait en lui. Il laissa tomber sa cigarette par terre et
serra les poings très forts le long de ses jambes.
Puis il se retourna pour faire face à Nicolas.
Ce coup de poignard dans le dos qu’il n’avait pas vu venir
lui faisait très mal. Comment Nico avait pu lui faire ça ? À
l’époque, il était son confident, son double, son frère. On ne fait
pas ce genre de chose à son meilleur ami. Et dire qu’il lui avait
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