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Elle se revit à Paris vingt-cinq ans plus tôt en train d’espacer
ses coups de téléphone avec lui. Pourquoi ? Parce qu’elle
n’arrivait plus à se projeter à Carigoules. Elle avait des maux de
ventre chaque lendemain de soirée au cours desquelles elle
s’amusait comme une folle à Paris. Il l’attendait et elle
culpabilisait. Au final, elle n’avait pas vraiment rompu avec lui
mais après avoir couché avec Nicolas, elle avait compris que
c’était fini. Lorsqu’elle avait appris qu’elle était enceinte, elle
avait définitivement refermé la page Malartigues.
À l’occasion de quelques retours sur Nice pour voir ses
parents, il lui arrivait de penser à Alexandre. Difficile d’effacer
plusieurs années d’amour en si peu de temps. Elle avait failli
l’appeler plusieurs fois mais n’avait jamais franchi le cap. Elle
l’avait trompé avec son meilleur ami et elle était rongée par la
honte.
Comment aurait-il pris la chose s’il avait su qu’elle avait eu
une fille avec Nicolas ? Elle se souvenait d’un Alexandre
bagarreur qui pouvait se montrer brutal et violent lorsqu’il était
en colère. Elle avait eu peur de sa réaction. Pourtant une fois,
lors d’un séjour express chez ses parents, alors que Clémence
devait avoir six ans et qu’elle était restée à Paris avec son père,
Nat avait pris un taxi jusqu’à Carigoules dans une décision
réflexe. Ce jour-là, elle voulait le voir et tout lui dire sauf qu’au
village, on l’avait informée qu’il s’était marié. Elle n’avait pas
osé aller plus loin. Le cœur serré, elle avait compris qu’il l’avait
oubliée. Elle avait joué et avait perdu.
Mais diable, qu’est-ce qu’elle avait aimé Alexandre. Ce
rebelle solide dans les bras duquel elle se sentait en sécurité.
Prévenant et amoureux, il était aussi un excellent amant.
En le voyant réapparaitre après toutes ces années, elle lui
reconnaissait toujours la même force tranquille et le même sex-
appeal.
Face à lui, elle comprit qu’elle ne l’avait jamais oublié. Mais
peut-on oublier son premier amour ? Cette première relation qui
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ses coups de téléphone avec lui. Pourquoi ? Parce qu’elle
n’arrivait plus à se projeter à Carigoules. Elle avait des maux de
ventre chaque lendemain de soirée au cours desquelles elle
s’amusait comme une folle à Paris. Il l’attendait et elle
culpabilisait. Au final, elle n’avait pas vraiment rompu avec lui
mais après avoir couché avec Nicolas, elle avait compris que
c’était fini. Lorsqu’elle avait appris qu’elle était enceinte, elle
avait définitivement refermé la page Malartigues.
À l’occasion de quelques retours sur Nice pour voir ses
parents, il lui arrivait de penser à Alexandre. Difficile d’effacer
plusieurs années d’amour en si peu de temps. Elle avait failli
l’appeler plusieurs fois mais n’avait jamais franchi le cap. Elle
l’avait trompé avec son meilleur ami et elle était rongée par la
honte.
Comment aurait-il pris la chose s’il avait su qu’elle avait eu
une fille avec Nicolas ? Elle se souvenait d’un Alexandre
bagarreur qui pouvait se montrer brutal et violent lorsqu’il était
en colère. Elle avait eu peur de sa réaction. Pourtant une fois,
lors d’un séjour express chez ses parents, alors que Clémence
devait avoir six ans et qu’elle était restée à Paris avec son père,
Nat avait pris un taxi jusqu’à Carigoules dans une décision
réflexe. Ce jour-là, elle voulait le voir et tout lui dire sauf qu’au
village, on l’avait informée qu’il s’était marié. Elle n’avait pas
osé aller plus loin. Le cœur serré, elle avait compris qu’il l’avait
oubliée. Elle avait joué et avait perdu.
Mais diable, qu’est-ce qu’elle avait aimé Alexandre. Ce
rebelle solide dans les bras duquel elle se sentait en sécurité.
Prévenant et amoureux, il était aussi un excellent amant.
En le voyant réapparaitre après toutes ces années, elle lui
reconnaissait toujours la même force tranquille et le même sex-
appeal.
Face à lui, elle comprit qu’elle ne l’avait jamais oublié. Mais
peut-on oublier son premier amour ? Cette première relation qui
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