Page 155 - I007744_BAT
P. 155
it l’impression d’avoir remonté le temps. C’était fort
troublant pour elle de les retrouver unis comme au premier jour.
En sachant qu’elle était en grande partie responsable de leur
séparation, ça remuait beaucoup de choses en elle.
Elle cuisina un poisson en sauce pour le dîner et ils passèrent
à table. Nicolas avait dressé les couverts et ramené de sa cave
une bonne bouteille de vin. Une de celles que l’on garde pour les
grandes occasions.
Alexandre espérait que Nico n’aborderait pas le sujet de
Clémence à table car ils passaient un bon moment. Perturber la
soirée n’était pas une bonne idée car Nathalie s’était un peu
détendue. Elle les observait sans comprendre comment ils
avaient pu redevenir intimes après une trahison aussi grande.
« Les femmes ne fonctionnent décidément pas comme les hommes »
pensait-elle. Elle n’aurait jamais pu renouer avec sa meilleure
amie si cette dernière lui avait volé son amour de jeunesse. Elle
lui aurait pourri l’existence même vingt-cinq ans après. La
vengeance est un plat qui se mange froid chez la gente féminine.
Voir les deux hommes de sa vie rigoler ensemble était en
tout cas émouvant et tendre. Elle n’aurait jamais cru que le
garçon, qu’elle avait connu et tant aimé à Nice, aurait accepté
cette situation. Au fur et à mesure de la soirée, elle se dérida.
À l’issue du repas, Nicolas débarrassa la table et demanda à
sa femme de conduire Alexandre jusqu’à la chambre d’amis à
l’étage. Il monta les escaliers derrière elle sans pouvoir lâcher
son cou du regard. Revoir cette nuque qu’il avait si souvent
embrassée le faisait frissonner. Sa vue glissa sur ses hanches.
« Hum.. » Ses hanches qu’il avait tant tenues dans ses mains.
Nathalie était toujours aussi attirante et il n’était pas insensible
à ses charmes. Les quelques rides apparues sur son visage lui
donnaient une maturité resplendissante. Les rondeurs au niveau
de son ventre, une maturation d’épanouissement.
Elle sortit d’une armoire du linge de toilette qu’elle posa
délicatement sur le lit. Elle lui indiqua où se situaient la salle de
153
troublant pour elle de les retrouver unis comme au premier jour.
En sachant qu’elle était en grande partie responsable de leur
séparation, ça remuait beaucoup de choses en elle.
Elle cuisina un poisson en sauce pour le dîner et ils passèrent
à table. Nicolas avait dressé les couverts et ramené de sa cave
une bonne bouteille de vin. Une de celles que l’on garde pour les
grandes occasions.
Alexandre espérait que Nico n’aborderait pas le sujet de
Clémence à table car ils passaient un bon moment. Perturber la
soirée n’était pas une bonne idée car Nathalie s’était un peu
détendue. Elle les observait sans comprendre comment ils
avaient pu redevenir intimes après une trahison aussi grande.
« Les femmes ne fonctionnent décidément pas comme les hommes »
pensait-elle. Elle n’aurait jamais pu renouer avec sa meilleure
amie si cette dernière lui avait volé son amour de jeunesse. Elle
lui aurait pourri l’existence même vingt-cinq ans après. La
vengeance est un plat qui se mange froid chez la gente féminine.
Voir les deux hommes de sa vie rigoler ensemble était en
tout cas émouvant et tendre. Elle n’aurait jamais cru que le
garçon, qu’elle avait connu et tant aimé à Nice, aurait accepté
cette situation. Au fur et à mesure de la soirée, elle se dérida.
À l’issue du repas, Nicolas débarrassa la table et demanda à
sa femme de conduire Alexandre jusqu’à la chambre d’amis à
l’étage. Il monta les escaliers derrière elle sans pouvoir lâcher
son cou du regard. Revoir cette nuque qu’il avait si souvent
embrassée le faisait frissonner. Sa vue glissa sur ses hanches.
« Hum.. » Ses hanches qu’il avait tant tenues dans ses mains.
Nathalie était toujours aussi attirante et il n’était pas insensible
à ses charmes. Les quelques rides apparues sur son visage lui
donnaient une maturité resplendissante. Les rondeurs au niveau
de son ventre, une maturation d’épanouissement.
Elle sortit d’une armoire du linge de toilette qu’elle posa
délicatement sur le lit. Elle lui indiqua où se situaient la salle de
153