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Puis Estelle lui envoya un message sur son ordinateur : « un
certain monsieur Malartigues est là et prétend qu’il a rendez-vous
avec vous ».
Il répondit qu’il le recevrait après les deux patients qui
attendaient déjà dans la salle d’attente.
Vingt-cinq minutes plus tard, Alex entra dans le cabinet de
son ami et découvrit son univers de travail avec intérêt et
curiosité. On aurait dit le laboratoire d’un apprenti sorcier. Lui
qui vivait loin de tout univers médical fut impressionné par les
instruments de mesure que Nicolas utilisait sur une table
tournante. Impossible de retenir les noms que lui donnait Nico.
Il s’installa sur le fauteuil d’examen comme un patient lambda
et plaisanta :
— Décidemment, tu as toujours tendance à partir comme un
voleur. Je pensais te voir ce matin à mon réveil.
— Excuse-moi mais il fallait que je vienne ici. Je n’avais
pas décalé mes rendez-vous.
— Mais tu savais aussi que je devais partir. Tu n’avais peut-
être pas envie de me revoir ?
— Tu plaisantes ? Je voulais juste te laisser en tête-à-tête
avec Nat. J’espérais que vous pourriez parler de
Clémence.
— C’est ce qu’on a fait.
L’ophtalmo marqua un temps d’arrêt. Son attention était au
firmament.
— Il y a quelque chose que je dois te dire. Prononça Alex.
Nicolas était tout ouïe. Alexandre le trouvait différent de la
veille. Il avait le teint gris et les yeux un peu jaune.
— Ça va Nico ? Je te trouve pâlot.
— Oui, oui. Ne t’en fais pas. J’ai juste un petit dérèglement
d’insuline mais ce n’est rien.
— Tu es diabétique ?
— Non. Enfin si mais bon parle-moi de ta discussion avec
Nat ?
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certain monsieur Malartigues est là et prétend qu’il a rendez-vous
avec vous ».
Il répondit qu’il le recevrait après les deux patients qui
attendaient déjà dans la salle d’attente.
Vingt-cinq minutes plus tard, Alex entra dans le cabinet de
son ami et découvrit son univers de travail avec intérêt et
curiosité. On aurait dit le laboratoire d’un apprenti sorcier. Lui
qui vivait loin de tout univers médical fut impressionné par les
instruments de mesure que Nicolas utilisait sur une table
tournante. Impossible de retenir les noms que lui donnait Nico.
Il s’installa sur le fauteuil d’examen comme un patient lambda
et plaisanta :
— Décidemment, tu as toujours tendance à partir comme un
voleur. Je pensais te voir ce matin à mon réveil.
— Excuse-moi mais il fallait que je vienne ici. Je n’avais
pas décalé mes rendez-vous.
— Mais tu savais aussi que je devais partir. Tu n’avais peut-
être pas envie de me revoir ?
— Tu plaisantes ? Je voulais juste te laisser en tête-à-tête
avec Nat. J’espérais que vous pourriez parler de
Clémence.
— C’est ce qu’on a fait.
L’ophtalmo marqua un temps d’arrêt. Son attention était au
firmament.
— Il y a quelque chose que je dois te dire. Prononça Alex.
Nicolas était tout ouïe. Alexandre le trouvait différent de la
veille. Il avait le teint gris et les yeux un peu jaune.
— Ça va Nico ? Je te trouve pâlot.
— Oui, oui. Ne t’en fais pas. J’ai juste un petit dérèglement
d’insuline mais ce n’est rien.
— Tu es diabétique ?
— Non. Enfin si mais bon parle-moi de ta discussion avec
Nat ?
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