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Chapitre 2
À partir de maintenant, vous ne parlez plus sauf si c’est nécessaire.
En grandissant, Nicolas avait suivi les traces de son
père : fac de médecine, internat, thèse. Sauf qu’à la
différence de son mentor, il avait choisi
l’ophtalmologie comme spécialité. Il vivait aujourd’hui à Paris
où il exerçait son activité à la clinique des Grands Boulevards.
Le jeudi 14 juin 2018, en début d’après-midi, le climat était
électrique au bloc opératoire. Peut-être y’avait-il un orage sur
Paris mais l’absence de fenêtre vers l’extérieur empêchait de le
savoir ? Cela faisait plus de vingt minutes qu’on attendait le
Docteur Giordano en salle 3. Surprenant pour quelqu’un qui
n’était jamais en retard. D’habitude, il arrivait même avec un
bon quart d’heure d’avance.
Jonathan, l’aide-opératoire et Barbara, la panseuse
l’attendaient avec impatience. Dans le rouage quasi militaire
d’un bloc, le moindre retard était vu comme un grain de sable
bousculant l’ensemble de l’activité. D’abord en perturbant le
temps d’attente des patients mais aussi le travail des
anesthésistes, des infirmiers(ères) et celui des brancardiers.
Le combiné du téléphone coincé contre l’oreille, Barbara
s’entretenait avec son cadre de bloc. Face au retard du
chirurgien, elle avait besoin de connaitre la marche à suivre.
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À partir de maintenant, vous ne parlez plus sauf si c’est nécessaire.
En grandissant, Nicolas avait suivi les traces de son
père : fac de médecine, internat, thèse. Sauf qu’à la
différence de son mentor, il avait choisi
l’ophtalmologie comme spécialité. Il vivait aujourd’hui à Paris
où il exerçait son activité à la clinique des Grands Boulevards.
Le jeudi 14 juin 2018, en début d’après-midi, le climat était
électrique au bloc opératoire. Peut-être y’avait-il un orage sur
Paris mais l’absence de fenêtre vers l’extérieur empêchait de le
savoir ? Cela faisait plus de vingt minutes qu’on attendait le
Docteur Giordano en salle 3. Surprenant pour quelqu’un qui
n’était jamais en retard. D’habitude, il arrivait même avec un
bon quart d’heure d’avance.
Jonathan, l’aide-opératoire et Barbara, la panseuse
l’attendaient avec impatience. Dans le rouage quasi militaire
d’un bloc, le moindre retard était vu comme un grain de sable
bousculant l’ensemble de l’activité. D’abord en perturbant le
temps d’attente des patients mais aussi le travail des
anesthésistes, des infirmiers(ères) et celui des brancardiers.
Le combiné du téléphone coincé contre l’oreille, Barbara
s’entretenait avec son cadre de bloc. Face au retard du
chirurgien, elle avait besoin de connaitre la marche à suivre.
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