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s. Il avait tout orchestré. Depuis qu’il la voyait à Paris, depuis
qu’il la frôlait et qu’il respirait son odeur, il ne pouvait
s’empêcher d’y penser. Elle était au centre de tous ses désirs. La
pauvre enivrée s’était laissée faire sans avoir la totale maitrise

de ses actes. Nicolas avait été doux et ses baisers lui avaient
momentanément fait oublier ceux d’Alexandre qu’elle avait
décidé de quitter. L’esprit confus, elle n’avait pas réussi à
repousser le jeune garçon. C’était la première fois qu’elle
trompait Alex et elle l’avait fait avec son meilleur ami. Quelle

honte !
— J’aimerais qu’on garde un contact amical. Proposa-t-elle.
— Je suis d’accord. Avait-il répondu, trop content de la

garder dans sa sphère intime.

Le mois suivant était passé sans que les deux jeunes ne se
revoient. Nicolas avait ses gardes à l’hôpital et elle avait trouvé

de nouvelles têtes avec qui sortir.
Mais un jour, Nico l’avait recontactée pour l’inviter à

déjeuner. Elle avait accepté et ils se retrouvèrent dans une petite

brasserie en tête à tête.
— As-tu des nouvelles d’Alexandre ? Lui demanda-t-elle.
— Non et toi ?
— Non plus. Il a arrêté de m’appeler. Je ne veux surtout pas
qu’il sache ce qui s’est passé entre nous. Tu me promets

de ne jamais rien lui dire ?
— Promis.
Ça arrangeait bien Nicolas qu’elle veuille garder ça pour

eux.
— Penses-tu le revoir ? Lui demanda-t-il.
— Je l’aime mais je ne veux pas de la vie qu’il m’offre. Je

voudrais rester à Paris.
— Alors trouve-toi un parisien ! Ou bien un provincial qui

accepterait de vivre ici ? Osa-t-il dire en orientant

ouvertement son offre vers lui.
Elle avait souri en comprenant l’allusion.

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