Page 68 - I007744_BAT
P. 68
À raison de deux déjeuners par semaine, ils instaurèrent
entre eux une relation stable et amicale. Un mois plus tard, à
l’occasion de l’un de ces repas, elle semblait embarrassée. Le
visage marqué, elle lui fit comprendre qu’elle avait quelque
chose d’important à lui confier.
Sans tourner longtemps autour du pot, elle lui avoua qu’elle
était enceinte.
La nouvelle aurait dû assommer Nicolas mais en réalité, elle
eut l’effet inverse. Il sauta sur l’occasion pour s’approprier la
femme dont il était éperdument amoureux depuis son
adolescence. Il lui raconta une belle histoire en lui expliquant
qu’il ne l’abandonnerait jamais. Qu’avoir un enfant avec elle
serait le plus beau des cadeaux. Il allait bientôt devenir ophtalmo
et il allait gagner de l’argent. Elle ne manquerait jamais de rien
si elle le choisissait comme époux. Il lui promit qu’il saurait la
rendre heureuse.
Ses mots rassurants finirent par la convaincre. Elle n’avait
aucune envie d’avorter du fait de son éducation religieuse.
Nicolas était un garçon bien élevé, d’une grande générosité.
C’était un beau parti même si elle n’était pas amoureuse de lui.
« Alexandre Malartigues » devint le sujet tabou des deux
jeunes qui ne prononcèrent plus jamais son nom.
Nicolas apprivoisa peu à peu la future maman et prit tout son
temps pour lui montrer sa gentillesse et son dévouement. Sa
grossesse la stressa beaucoup mais lorsque son papa avocat
apprit que le père de l’enfant était médecin, il ne se montra pas
si mécontent. C’était beaucoup plus acceptable que l’agriculteur
avec lequel elle était sortie indéfiniment. Par contre, il fallait vite
célébrer le mariage avant que le ventre de sa fille ne soit trop
visible sur les photos des noces qui eurent lieu en Gironde, dans
le fief de la famille Bontemps.
Quelques semaines plus tard, la naissance de la petite
Clémence balaya les dernières craintes de la maman. Comme
promis, Nicolas s’était montré dévoué et attentionné. Sans nul
66
entre eux une relation stable et amicale. Un mois plus tard, à
l’occasion de l’un de ces repas, elle semblait embarrassée. Le
visage marqué, elle lui fit comprendre qu’elle avait quelque
chose d’important à lui confier.
Sans tourner longtemps autour du pot, elle lui avoua qu’elle
était enceinte.
La nouvelle aurait dû assommer Nicolas mais en réalité, elle
eut l’effet inverse. Il sauta sur l’occasion pour s’approprier la
femme dont il était éperdument amoureux depuis son
adolescence. Il lui raconta une belle histoire en lui expliquant
qu’il ne l’abandonnerait jamais. Qu’avoir un enfant avec elle
serait le plus beau des cadeaux. Il allait bientôt devenir ophtalmo
et il allait gagner de l’argent. Elle ne manquerait jamais de rien
si elle le choisissait comme époux. Il lui promit qu’il saurait la
rendre heureuse.
Ses mots rassurants finirent par la convaincre. Elle n’avait
aucune envie d’avorter du fait de son éducation religieuse.
Nicolas était un garçon bien élevé, d’une grande générosité.
C’était un beau parti même si elle n’était pas amoureuse de lui.
« Alexandre Malartigues » devint le sujet tabou des deux
jeunes qui ne prononcèrent plus jamais son nom.
Nicolas apprivoisa peu à peu la future maman et prit tout son
temps pour lui montrer sa gentillesse et son dévouement. Sa
grossesse la stressa beaucoup mais lorsque son papa avocat
apprit que le père de l’enfant était médecin, il ne se montra pas
si mécontent. C’était beaucoup plus acceptable que l’agriculteur
avec lequel elle était sortie indéfiniment. Par contre, il fallait vite
célébrer le mariage avant que le ventre de sa fille ne soit trop
visible sur les photos des noces qui eurent lieu en Gironde, dans
le fief de la famille Bontemps.
Quelques semaines plus tard, la naissance de la petite
Clémence balaya les dernières craintes de la maman. Comme
promis, Nicolas s’était montré dévoué et attentionné. Sans nul
66