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s son ultime demeure, sise allée numéro vingt-huit, cimetière
du château à Nice. Elle y avait rejoint son mari, comme elle
l’avait demandé dans ses dernières volontés.
Quelle femme extraordinaire que Flavia Giordano !
Née Braggi, elle avait vu le jour en Lombardie dans le village
de Sagnetto où résidait à l’époque toute la famille Giordano.
C’était une petite fille espiègle qui avait grandi avec deux frères
et une sœur. Son père était ouvrier agricole, sa mère sans
profession. Giacomo avait fait sa connaissance alors qu’il
rendait visite à son grand-père l’été de ses quinze ans. Flavia
avait un an de moins que lui et travaillait dans les champs pour
se faire un peu d’argent. Immédiatement, le français naturalisé
était tombé sous le charme de ce beau brin de fille dont les
cheveux descendaient jusqu’à la hauteur des hanches. Elle
parlait fort pour se faire respecter comme la majorité des
italiennes. Il avait remarqué sa jolie peau bronzée et son corps
sculpté par la natation qu’elle pratiquait à haute dose. Elle
donnait souvent de grands coups de tête pour balayer la mèche
devant ses yeux afin de mieux voir l’étranger qui la regardait. Il
s’était présenté à elle avec son plus beau sourire de Don Juan de
pacotille.
Mais il avait bien fait car Flavia avait craqué. Surtout grâce
au fait qu’il ne soit pas vraiment italien. Bien qu’il parle
couramment la langue et qu’il soit né dans le même pays qu’elle,
le garçon avait le charme de la différence. Il habitait de l’autre
côté des Alpes et lorsqu’il lui parlait en français, elle fondait.
Tout le monde connaissait son grand-père dans la région. Elle
n’avait rien contre le fait qu’il la courtise, bien au contraire mais
cet été-là, ils n’avaient fait que connaissance. Ils s’étaient
présentés l’un à l’autre en parlant chacun de leur vie. En
revanche, au cours des saisons suivantes, ils se rapprochèrent de
plus en plus jusqu’à éprouver une irrésistible attirance l’un pour
l’autre.
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du château à Nice. Elle y avait rejoint son mari, comme elle
l’avait demandé dans ses dernières volontés.
Quelle femme extraordinaire que Flavia Giordano !
Née Braggi, elle avait vu le jour en Lombardie dans le village
de Sagnetto où résidait à l’époque toute la famille Giordano.
C’était une petite fille espiègle qui avait grandi avec deux frères
et une sœur. Son père était ouvrier agricole, sa mère sans
profession. Giacomo avait fait sa connaissance alors qu’il
rendait visite à son grand-père l’été de ses quinze ans. Flavia
avait un an de moins que lui et travaillait dans les champs pour
se faire un peu d’argent. Immédiatement, le français naturalisé
était tombé sous le charme de ce beau brin de fille dont les
cheveux descendaient jusqu’à la hauteur des hanches. Elle
parlait fort pour se faire respecter comme la majorité des
italiennes. Il avait remarqué sa jolie peau bronzée et son corps
sculpté par la natation qu’elle pratiquait à haute dose. Elle
donnait souvent de grands coups de tête pour balayer la mèche
devant ses yeux afin de mieux voir l’étranger qui la regardait. Il
s’était présenté à elle avec son plus beau sourire de Don Juan de
pacotille.
Mais il avait bien fait car Flavia avait craqué. Surtout grâce
au fait qu’il ne soit pas vraiment italien. Bien qu’il parle
couramment la langue et qu’il soit né dans le même pays qu’elle,
le garçon avait le charme de la différence. Il habitait de l’autre
côté des Alpes et lorsqu’il lui parlait en français, elle fondait.
Tout le monde connaissait son grand-père dans la région. Elle
n’avait rien contre le fait qu’il la courtise, bien au contraire mais
cet été-là, ils n’avaient fait que connaissance. Ils s’étaient
présentés l’un à l’autre en parlant chacun de leur vie. En
revanche, au cours des saisons suivantes, ils se rapprochèrent de
plus en plus jusqu’à éprouver une irrésistible attirance l’un pour
l’autre.
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