Page 82 - I007744_BAT
P. 82
nant du recul, il s’accusait d’avoir fait obstacle à leur union
en profitant de la situation.
Ça le minait depuis toujours.
Aujourd’hui, l’heure était au bilan. Il devait avouer à son ami
qu’il avait toujours aimé Nathalie et qu’il lui avait menti. Qu’il
lui avait volé sa femme. « Waouh ! » Même vingt-cinq ans après,
ces aveux restaient du costaud. Comment arriverait-il à faire la
paix en lui disant ça ?
Il traina longuement dans les rues pour finir dans un pub
grouillant de jeunes gens qui fêtaient le début du weekend. Il
parla avec certaines personnes rencontrées au hasard au bout du
comptoir. Des échanges banals mais fort sympathiques qui
prouvaient que les gens adoraient vivre en groupe. Ici ou
ailleurs, c’était la même chose. L’homme n’était pas fait pour
vivre seul…
« Putain de solitude ! » C’était ce que ressentait Nico depuis
des années. Depuis qu’il avait perdu Alexandre et qu’il n’avait
personne d’autre à qui parler.
Vers vingt-trois heures, il rentra à son hôtel et se coucha dans
son lit froid. Il n’avait pas dormi dans des draps depuis son
enfance. L’impression était bizarre. Nathalie avait toujours
préféré les couettes, plus chaudes et plus confortables. C’était
effectivement plus rêche mais encore une fois il apprécia le côté
spartiate. Son smartphone, verrouillé sur silencieux, vibra
encore plusieurs fois avant qu’il s’endorme.
Il n’était toujours pas prêt à répondre…
80
en profitant de la situation.
Ça le minait depuis toujours.
Aujourd’hui, l’heure était au bilan. Il devait avouer à son ami
qu’il avait toujours aimé Nathalie et qu’il lui avait menti. Qu’il
lui avait volé sa femme. « Waouh ! » Même vingt-cinq ans après,
ces aveux restaient du costaud. Comment arriverait-il à faire la
paix en lui disant ça ?
Il traina longuement dans les rues pour finir dans un pub
grouillant de jeunes gens qui fêtaient le début du weekend. Il
parla avec certaines personnes rencontrées au hasard au bout du
comptoir. Des échanges banals mais fort sympathiques qui
prouvaient que les gens adoraient vivre en groupe. Ici ou
ailleurs, c’était la même chose. L’homme n’était pas fait pour
vivre seul…
« Putain de solitude ! » C’était ce que ressentait Nico depuis
des années. Depuis qu’il avait perdu Alexandre et qu’il n’avait
personne d’autre à qui parler.
Vers vingt-trois heures, il rentra à son hôtel et se coucha dans
son lit froid. Il n’avait pas dormi dans des draps depuis son
enfance. L’impression était bizarre. Nathalie avait toujours
préféré les couettes, plus chaudes et plus confortables. C’était
effectivement plus rêche mais encore une fois il apprécia le côté
spartiate. Son smartphone, verrouillé sur silencieux, vibra
encore plusieurs fois avant qu’il s’endorme.
Il n’était toujours pas prêt à répondre…
80