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pho à Lesbos. Tout ça l’avait éreintée. S’occuper des autres en
illimité, consoler, cajoler, dorloter. Marge avait adoré mais était
venu le temps de se reposer. Donc Rouen. Un choix parfait !
Plus le temps passait, moins les gens s’y intéressaient. Marge était
là, bougeait ses doigts et de la musique s’échappait. Pour les ados,
c’était la vieille au piano, pour les autres c’était personne, tout le
monde s’en foutait.
Au contact de Bertille, Béa et Émelyne c’est un peu comme si
on lui avait redonné un ticket. Un jeton pour participer à tout ce
qu’elle observait. C’est pour ça qu’elle avait accepté. Quand son
petit monde allait, elle, elle revenait !
Rokia
Jean-Laurent De La Berthelière était un homme plein de mystère,
pas de ceux qui attirent la lumière. Rokia eut une intuition.
Et s’il avait voulu faire peur à sa femme pour qu’elle arrête tout
ce déballage ? Une petite flippe, trois fois rien, un truc qui la fe-
rait rebrousser chemin. Pour qu’elle cesse cette campagne mé-
diatique, retourne servir son sacristain. Et si c’était lui qui avait
embauché ces 4 gars-là ? Et si tout avait glissé sans contrôle, sans
filet ? Et si le Duc ensuite les avait fait liquider pour ne pas qu’ils
nuisent à son empire ? Pour ne pas salir sa famille ? Et si Bertille
n’était au courant en rien de tout ça ? Et si elle croyait vraiment
que c’était un attentat ?
Bon, bon, bon, il y avait beaucoup de si et pas trop de bois.
Voilà 48 heures que Rokia était arrivée dans cette grosse cuvette
polluée. Rouen. Elle trouvait cette ville plutôt classe en vrai, sans
savoir vraiment comment l’expliquer. La journaliste aimait bien
déambuler, lever son nez, halluciner. Petit à petit, elle comprenait
pourquoi des gens y habitaient. Toujours piger l’environnement
avant d’analyser les comportements ! Sa nouvelle cible était de-
venue Jean-Laurent. En fine stratège, elle décida donc de passer
par Tony. Elle avait tout de suite fait le lien.
Facilement elle pirata sa boîte mail. Bon, c’était pas très
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illimité, consoler, cajoler, dorloter. Marge avait adoré mais était
venu le temps de se reposer. Donc Rouen. Un choix parfait !
Plus le temps passait, moins les gens s’y intéressaient. Marge était
là, bougeait ses doigts et de la musique s’échappait. Pour les ados,
c’était la vieille au piano, pour les autres c’était personne, tout le
monde s’en foutait.
Au contact de Bertille, Béa et Émelyne c’est un peu comme si
on lui avait redonné un ticket. Un jeton pour participer à tout ce
qu’elle observait. C’est pour ça qu’elle avait accepté. Quand son
petit monde allait, elle, elle revenait !
Rokia
Jean-Laurent De La Berthelière était un homme plein de mystère,
pas de ceux qui attirent la lumière. Rokia eut une intuition.
Et s’il avait voulu faire peur à sa femme pour qu’elle arrête tout
ce déballage ? Une petite flippe, trois fois rien, un truc qui la fe-
rait rebrousser chemin. Pour qu’elle cesse cette campagne mé-
diatique, retourne servir son sacristain. Et si c’était lui qui avait
embauché ces 4 gars-là ? Et si tout avait glissé sans contrôle, sans
filet ? Et si le Duc ensuite les avait fait liquider pour ne pas qu’ils
nuisent à son empire ? Pour ne pas salir sa famille ? Et si Bertille
n’était au courant en rien de tout ça ? Et si elle croyait vraiment
que c’était un attentat ?
Bon, bon, bon, il y avait beaucoup de si et pas trop de bois.
Voilà 48 heures que Rokia était arrivée dans cette grosse cuvette
polluée. Rouen. Elle trouvait cette ville plutôt classe en vrai, sans
savoir vraiment comment l’expliquer. La journaliste aimait bien
déambuler, lever son nez, halluciner. Petit à petit, elle comprenait
pourquoi des gens y habitaient. Toujours piger l’environnement
avant d’analyser les comportements ! Sa nouvelle cible était de-
venue Jean-Laurent. En fine stratège, elle décida donc de passer
par Tony. Elle avait tout de suite fait le lien.
Facilement elle pirata sa boîte mail. Bon, c’était pas très
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