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tastique, ils avaient eu un flash. Le même. Ils avaient compris
que tant qu’ils seraient unis, rien ne pourrait les atteindre. Alors,
les pieds dans le foin et leurs doigts entaillés et rougeoyants,
Alex avait proposé qu’ils fassent un pacte.
— Comme les mousquetaires fidèles à d’Artagnan ? Avait
susurré Nicolas en rigolant.
— Si tu veux, c’est un peu ça.
— Et qu’est-ce qu’on doit faire exactement ?
— Se promettre d’être toujours là l’un pour l’autre.
— Ok alors je démarre. Moi, Nicolas Giordano, je jure que
je te soutiendrai toute ma vie. Quoi que tu fasses, quoi
que tu décides, je serai ton soutien inconditionnel. Il est
hors de question que la vie nous sépare et je fais le
serment de rester ton ami, de toujours être franc avec toi
et de t’aider quand tu auras besoin de moi.
— Moi Alexandre Malartigues, je jure que je ne laisserai
personne te faire du mal. Quoi que tu fasses, quoi que tu
décides, je serai toujours à tes côtés et je t’aiderai du
mieux possible si tu fais appel à moi. Je fais le serment
de rester ton ami et à partir de maintenant, entre nous ce
sera à la vie, à la mort !
— Ça veut dire quoi ? Pour toute la vie ?
— Non, ça veut dire même au-delà…
Ça aurait pu paraitre ridicule à n’importe qui vu de
l’extérieur mais lorsqu’ils s’étaient dits ces choses-là, ils y
croyaient très fort. Ils savaient qu’ils avaient besoin l’un de
l’autre pour être meilleurs. Parce que la solitude n’engendre que
l’affaiblissement des êtres. Durant toutes les années qui avaient
suivi, leur entente avait été parfaite. Ils s’étaient entraidés pour
mieux franchir les épreuves qui s’étaient dressées devant eux.
Alex se souvenait qu’il angoissait moins quand il confessait ses
problèmes à son pote. Lorsqu’il avait une mauvaise note ou
lorsqu’il était malade ou en colère contre ses parents, Nicolas
l’apaisait toujours par son écoute et ses conseils. Et
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que tant qu’ils seraient unis, rien ne pourrait les atteindre. Alors,
les pieds dans le foin et leurs doigts entaillés et rougeoyants,
Alex avait proposé qu’ils fassent un pacte.
— Comme les mousquetaires fidèles à d’Artagnan ? Avait
susurré Nicolas en rigolant.
— Si tu veux, c’est un peu ça.
— Et qu’est-ce qu’on doit faire exactement ?
— Se promettre d’être toujours là l’un pour l’autre.
— Ok alors je démarre. Moi, Nicolas Giordano, je jure que
je te soutiendrai toute ma vie. Quoi que tu fasses, quoi
que tu décides, je serai ton soutien inconditionnel. Il est
hors de question que la vie nous sépare et je fais le
serment de rester ton ami, de toujours être franc avec toi
et de t’aider quand tu auras besoin de moi.
— Moi Alexandre Malartigues, je jure que je ne laisserai
personne te faire du mal. Quoi que tu fasses, quoi que tu
décides, je serai toujours à tes côtés et je t’aiderai du
mieux possible si tu fais appel à moi. Je fais le serment
de rester ton ami et à partir de maintenant, entre nous ce
sera à la vie, à la mort !
— Ça veut dire quoi ? Pour toute la vie ?
— Non, ça veut dire même au-delà…
Ça aurait pu paraitre ridicule à n’importe qui vu de
l’extérieur mais lorsqu’ils s’étaient dits ces choses-là, ils y
croyaient très fort. Ils savaient qu’ils avaient besoin l’un de
l’autre pour être meilleurs. Parce que la solitude n’engendre que
l’affaiblissement des êtres. Durant toutes les années qui avaient
suivi, leur entente avait été parfaite. Ils s’étaient entraidés pour
mieux franchir les épreuves qui s’étaient dressées devant eux.
Alex se souvenait qu’il angoissait moins quand il confessait ses
problèmes à son pote. Lorsqu’il avait une mauvaise note ou
lorsqu’il était malade ou en colère contre ses parents, Nicolas
l’apaisait toujours par son écoute et ses conseils. Et
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