Page 202 - I007744_BAT
P. 202
pression dans sa façon de fonctionner. Il ne l’avait jamais
obligée à trouver un job par exemple. C’était un mari dévoué,
fidèle et tendre. Presque trop bien pour elle puisqu’il avait élevé
un enfant en sachant pertinemment qu’il n’était pas le sien. Il
n’avait quasiment pas de défaut à la différence de son épouse.
Car Nat se reprochait beaucoup de choses depuis longtemps.
Et ç’était en partie à cause de ça, qu’elle ne s’ouvrait pas à lui.
Notamment, à cause du fait de lui avoir imposé Paris alors qu’il
aurait pu avoir une vie meilleure dans le Sud. Ce qu’elle
regrettait le plus, c’était de l’avoir séparé de son meilleur ami
Alexandre. Elle croyait que tout était de sa faute alors qu’il y a
toujours eu deux coupables dans une décision de couple. Nicolas
avait été parfait sur toute la ligne à ses yeux. Il avait tout encaissé
sans broncher. Des fois, elle aurait aimé qu’il ne la suive pas
dans ses idées, qu’il s’oppose à elle quitte à ce que ça se termine
en engueulade. Elle aurait parfois voulu d’un homme plus viril,
plus macho même si elle ne l’aurait pas supporté longtemps. Nat
était bourrée de contradictions. S’il elle était restée avec Nicolas
c’était tout simplement parce qu’il était un époux fantastique,
voilà tout. Sauf que comme toute personne gâtée, elle préférait
regarder des choses qu’elle n’avait pas, plutôt que de se
contenter de ce qu’elle avait.
Depuis qu’Alexandre l’avait réveillée, elle avait ouvert les
yeux pour découvrir la merveilleuse personnalité de son mari.
Bien qu’elle ne lui dise jamais, elle le trouvait de plus en plus
beau. Si son physique peu musclé ne l’avait pas séduite
initialement, tout avait changé avec le temps. Plus jeune, elle
aimait les garçons aux biceps ronds qui renvoyaient une image
rassurante et virile. À l’image d’Alexandre. Sauf que le corps
reste une enveloppe de l’âme et qu’on ne peut se satisfaire de
muscles toute une vie. Le corps de Nico vieillissait beaucoup
mieux que ceux des bodybuilders qui deviennent de la graisse
avec le temps. À 50 ans, son homme avait une ligne incroyable
qui plaisait beaucoup aux femmes. Il arrivait à Nat d’être jalouse
200
obligée à trouver un job par exemple. C’était un mari dévoué,
fidèle et tendre. Presque trop bien pour elle puisqu’il avait élevé
un enfant en sachant pertinemment qu’il n’était pas le sien. Il
n’avait quasiment pas de défaut à la différence de son épouse.
Car Nat se reprochait beaucoup de choses depuis longtemps.
Et ç’était en partie à cause de ça, qu’elle ne s’ouvrait pas à lui.
Notamment, à cause du fait de lui avoir imposé Paris alors qu’il
aurait pu avoir une vie meilleure dans le Sud. Ce qu’elle
regrettait le plus, c’était de l’avoir séparé de son meilleur ami
Alexandre. Elle croyait que tout était de sa faute alors qu’il y a
toujours eu deux coupables dans une décision de couple. Nicolas
avait été parfait sur toute la ligne à ses yeux. Il avait tout encaissé
sans broncher. Des fois, elle aurait aimé qu’il ne la suive pas
dans ses idées, qu’il s’oppose à elle quitte à ce que ça se termine
en engueulade. Elle aurait parfois voulu d’un homme plus viril,
plus macho même si elle ne l’aurait pas supporté longtemps. Nat
était bourrée de contradictions. S’il elle était restée avec Nicolas
c’était tout simplement parce qu’il était un époux fantastique,
voilà tout. Sauf que comme toute personne gâtée, elle préférait
regarder des choses qu’elle n’avait pas, plutôt que de se
contenter de ce qu’elle avait.
Depuis qu’Alexandre l’avait réveillée, elle avait ouvert les
yeux pour découvrir la merveilleuse personnalité de son mari.
Bien qu’elle ne lui dise jamais, elle le trouvait de plus en plus
beau. Si son physique peu musclé ne l’avait pas séduite
initialement, tout avait changé avec le temps. Plus jeune, elle
aimait les garçons aux biceps ronds qui renvoyaient une image
rassurante et virile. À l’image d’Alexandre. Sauf que le corps
reste une enveloppe de l’âme et qu’on ne peut se satisfaire de
muscles toute une vie. Le corps de Nico vieillissait beaucoup
mieux que ceux des bodybuilders qui deviennent de la graisse
avec le temps. À 50 ans, son homme avait une ligne incroyable
qui plaisait beaucoup aux femmes. Il arrivait à Nat d’être jalouse
200