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Chapitre 4
Tu peux compter sur moi
Après Cécile, Nicolas était sorti avec Isabelle, puis
Céline. Deux filles complètement différentes. L’une
extravertie, l’autre son contraire. Cependant, aucune
des deux n’arriva à lui faire vaciller le cœur, ni à lui chasser de
la tête son coup de cœur initial. Durant toute son année de
terminale, ses sentiments restèrent focalisés sur la fiancée de son
meilleur ami.
Avec Isabelle, il découvrit néanmoins le plaisir charnel.
Avec Céline, un goût commun pour la médecine. Les deux filles
lui apportèrent un certain équilibre jusqu’au bac même s’il
n’aurait pas hésité à les abandonner au premier mot engageant
de sa dulcinée secrète. Bien sûr, cela n’arriva jamais. Au grand
dam de Nicolas, elle resta entichée du jeune et beau Malartigues.
Jamais, il n’osa avouer à la jeune fille ce qu’il ressentait pour
elle. D’ailleurs, il lui parlait de moins en moins. Alex l’avait
sermonnée pour qu’elle laisse son pote tranquille. Ses questions
perpétuelles sur Alexandre diminuèrent donc avec le temps.
Malgré tout, en la croisant tous les jours au lycée, il ne pouvait
s’empêcher de la regarder. Même de loin. Systématiquement, il
remarquait ses petits changements d’ordre vestimentaire ou
capillaire. Rien ne lui échappait. Elle suivait une voie littéraire
tandis que lui avait choisi les sciences. Faire Médecine était son
objectif depuis longtemps. La fac de Nice dans le viseur, il
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Tu peux compter sur moi
Après Cécile, Nicolas était sorti avec Isabelle, puis
Céline. Deux filles complètement différentes. L’une
extravertie, l’autre son contraire. Cependant, aucune
des deux n’arriva à lui faire vaciller le cœur, ni à lui chasser de
la tête son coup de cœur initial. Durant toute son année de
terminale, ses sentiments restèrent focalisés sur la fiancée de son
meilleur ami.
Avec Isabelle, il découvrit néanmoins le plaisir charnel.
Avec Céline, un goût commun pour la médecine. Les deux filles
lui apportèrent un certain équilibre jusqu’au bac même s’il
n’aurait pas hésité à les abandonner au premier mot engageant
de sa dulcinée secrète. Bien sûr, cela n’arriva jamais. Au grand
dam de Nicolas, elle resta entichée du jeune et beau Malartigues.
Jamais, il n’osa avouer à la jeune fille ce qu’il ressentait pour
elle. D’ailleurs, il lui parlait de moins en moins. Alex l’avait
sermonnée pour qu’elle laisse son pote tranquille. Ses questions
perpétuelles sur Alexandre diminuèrent donc avec le temps.
Malgré tout, en la croisant tous les jours au lycée, il ne pouvait
s’empêcher de la regarder. Même de loin. Systématiquement, il
remarquait ses petits changements d’ordre vestimentaire ou
capillaire. Rien ne lui échappait. Elle suivait une voie littéraire
tandis que lui avait choisi les sciences. Faire Médecine était son
objectif depuis longtemps. La fac de Nice dans le viseur, il
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